Alors que Youcef Belaïli semblait être passé à autre chose pour sa carrière en club avec une forme, du mois sur le plan des statistiques, assez intéressante (10 buts et 8 passes décisives en 10 rencontres) du côté du MC Alger, son passé le rattrape. En effet, Al Ahli SC (Arabie saoudite), un de ses “escales”, revient à la charge. Son ancien employeur lui réclamer le dédommagement de sa résiliation unilatérale en 2020.
L’ardoise, qui s’élève à 450.000 dollars n’a toujours pas été épongée. Pourtant, on croit savoir que les dirigeants du Mouloudia lui ont promis de s’en occuper au moment de sa signature au club l’été dernier. Ce contentieux risque d’avoir un impact sur la carrière du milieu-offensif. Ainsi, une suspension de deux ans plane sur lui si jamais il ne verse pas le dû aux Ahalouis. Et ce avant la fin de l’année.
Sa présence à la CAN menacée
La FIFA lui a fixé le 28 décembre 2023 comme deadline pour s’acquitter de cette “amende”. C’est pour dire que cela pourrait aussi menacer sa présence à la CAN-2023(13 janvier – 11 février) si jamais il est dans la liste finale de Djamel Belmadi.
Par ailleurs, il y a le fait que le board du Doyen n’ait pas tenu sa promesse (un peu comme cela s’est passé avec l’AC Ajaccio) qui pourrait venir dessiner une brume dans la relation entre les deux parties jusque-là idyllique. En tout cas, Belaïli, qui touche 1.5 milliard de centimes (15 millions de dinars/70.000 euros) par mois, devrait pouvoir s’acquitter de la note. Et comme ce litige a tardé, il y a aussi des frais d’avocats qui s’élève à 18.000 euros à payer. Dans tous les cas, le numéro 10 des Vert et Rouge n’en a pas le choix s’il veut préserver sa quiétude et qu’Al-Ahli SC le laisse tranquille.