On le savait atypique. Noureddine Zekri a été sondé pour coacher le MC Alger en succession du fiasco Hadzibegic. Et on apprend que le technicien de 57 ans a mis le plafond de ses exigences salariales très haut. En effet, il voulait un salaire de 50.000 euros/mois. Son argument est qu’il était technicien… italien.
Certes, cela n’est pas faux puisqu’il a la double-nationalité. L’approche de l’ancien entraîneur de l’ES Sétif (2009 – 2011) servait probablement à railler et contester le recours systématique aux entraîneurs étrangers. Surtout que ces derniers sont payés au prix fort par les clubs Dz.
Pour lui, le technicien algérien est dénigré
Suite à l’éviction de Faruk Hadzibegic, qui a touché 3 mois de salaires en indemnisation de licenciement, le Doyen cherche toujours quelqu’un pour reprendre les rênes techniques. La piste Zekri était active jusqu’à ce dernier demande une mensualité de 50.000 euros. Même s’il est inactif depuis janvier 2021 après la fin de son aventure avec Damac FC (Arabie saoudite), le fantasque driver pense que sa licence UEFA pro et le fait qu’il jouisse de la nationalité italienne (en plus de celle algérienne) lui valent ce salaire.
Au final, l’éventualité qu’il entraîne le Mouloudia pour la deuxième fois après son passage entre 2010 et 2012 a été définitivement écartée. Les émoluments qu’ils demandent sont très élevés. D’ailleurs, aucun joueur ne perçoit cette mensualité chez les Vert et Rouge. Néanmoins, il faut dire que, quelque part, on comprend la démarche de Zekrinho.
L'entraîneur algérien Noureddine Zekri (ex-Mouloudia d'Alger et ES Sétif) a obtenu sa licence « UEFA Pro » au « Centro Tecnico Sportivo Federale » de la Fédération italienne de football 🇮🇹 pic.twitter.com/D258hxpei8
— La Gazette du Fennec (@LGDFennec) October 5, 2018