Le retour de Youcef Belaïli au Mouloudia d’Alger prend des allures de feuilleton estival. Si Sonatrach, principal actionnaire du club, a donné son aval, un obstacle majeur se dresse désormais sur la route : les exigences financières de l’Espérance de Tunis.
Selon plusieurs sources tunisiennes, la direction du club tunisien réclame pas moins d’un million d’euros pour libérer son ailier vedette, sous contrat jusqu’en juin 2026. Une somme jugée excessive par les dirigeants du MCA, qui avaient cédé Belaïli à l’EST l’été dernier pour environ 679 000 euros.
La première offre formulée par le Mouloudia est restée en deçà des attentes tunisiennes, ouvrant la voie à un bras de fer entre les deux clubs. Une contre-proposition de l’Espérance est attendue, mais rien n’indique pour l’heure une réelle volonté de revoir leurs exigences à la baisse. Ce blocage financier suscite des débats en interne, car malgré l’importance sportive et symbolique du retour de Belaïli, le MCA doit aussi composer avec les autres investissements liés à la préparation de la prochaine saison et à la Ligue des champions africaine.
Belaïli reste un véritable idole au stade du 5-Juillet, notamment après sa saison 2023-2024 exceptionnelle où il a porté le club vers un titre de champion attendu depuis 14 ans. Son récent message sur Instagram, chantant un hymne du Mouloudia avec son fils, n’a fait qu’attiser le feu chez les Chnaoua, qui rêvent de voir l’Oranais revenir.
Pour l’instant, l’Espérance de Tunis tient fermement les clés du dossier. Si aucun compromis n’est trouvé rapidement, ce qui devait être le coup du mercato en Algérie pourrait bien tourner court.