Une photo avec Riyad Mahrez, l’émoji de “sablier” et les supputations qui ont commencé à fuser concernant une signature de Raïs M’Bolhi à Al Ahli Saudi FC. Logiquement, cette arrivée n’a pas de se faire. A 38 ans passés et une dernière expérience catastrophique du côté du CR Belouizdad (8 apparitions et une rupture du contrat), il n’y a pas ce qui motiverait les Saoudiens à signer le keeper iconique des Verts (96 sélections).
Avant de signer, manque d’offres, dans le championnat algérien, M’Bolhi avait fait un crochet par la seconde division saoudienne. A Al Qadisiya FC plus précisément. Ce dernier n’avait pas jugé utile de le prolonger.
A présent, on donne le légendaire gardien de but comme potentielle recrue d’Al Ahli SC, formation majeure de la Saudi Pro League (SPL). Par conséquent, on peut se douter que cet éventuel recrutement n’obéit pas à une logique du marché quand on sait la stratégie nette du Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF) qui injecte des millions de dollars pour renforcer le football saoudien… avec des footballeurs de qualité.
Le club a 4 gardiens de buts
Aujourd’hui, on ne peut pas dire que M’Bolhi soit un dernier rempart de premier rang. En effet, sa courbe de carrière est clairement descendante depuis un moment. D’ailleurs, il a perdu sa place en sélection depuis un moment. Et ce paramètre n’est pas fait pour encourager les Ahalouis à l’enrôler. Avant de quitter Manchester City et au moment fort de ses négociations avec Al Ahli SC, Riyad Mahrez avait tenté de faire enrôler Raïs M’Bohli et même Ishak Belfodil. Sans suite.
De plus, l’équipe de Djeddah compte désormais 3 gardiens remplaçants dans son effectif après le retour de prêt de Ghassam Barqawi en plus d’Edouard Mendy, numéro un dans les cages. Voir M’Bolhi rebondir à ce niveau est aujourd’hui quasi-impossible. Sauf miracle.