En janvier dernier, Islam Slimani signait jusqu’en juin 2023 avec une saison en option au Sporting CP (Portugal). L’Algérien avait décidé de retrouver Lisbonne (Portugal). L’intention était d’y faire une ultime escale en Europe avant de prendre sa pré-retraite ou retraite tout court. Mais avec un entraîneur qui n’était pas trop emballé par son arrivée, il fallait s’attendre à ce que la greffe subisse un rejet.
On ne peut pas dire que ce comeback soit un flop. En effet, Slimani a eu du temps de jeu (même si ce n’était pas beaucoup) et l’a capitalisé. En 554 minutes passées sur le terrain toutes épreuves réunies, le Dz a mis 4 buts et délivré 1 offrande. Ainsi, il aura été décisif toutes les 110 minutes en moyenne. Ce qui n’est vraiment pas mal.
Les reproches irrecevables d’Amorim
De plus, il n’a jamais exigé de jouer plus malgré son aura auprès des supporters qui gardent de très bons souvenirs de lui après son premier passage entre 2013 et 2016. Sur ses 12 apparitions depuis qu’il a débarqué en janvier avec les Sportinguistas, il n’a débuté que 5 fois. Et sur 4 de ses 5 titularisations, il a soit scoré soit assisté un coéquipier pour marquer.
Malgré son professionnalisme habituel, Slimani a vu les choses se détériorer dès son retour de sélection après la date FIFA de mars. Impact de la désillusion de ne pas avoir pu se qualifier en Coupe du Monde 2022 jumelé à la période de jeun, le cocktail s’est avéré fatal. L’attaquant n’avait pas le moral en plus de “subir” le contretemps du mois de Ramadan sur le plan physique avec un âge avancé et un corps qui se régénère moins vite. Son coach Ruben Amorim n’a rien voulu savoir. Il a interprété cela comme manque de sérieux et d’implication. Tout ce que le fer de lance n’a jamais été en carrière.
La faculté de se démarquer
En tout cas, le driver du Sporting CP a définitivement scellé l’avenir de l’ancien pensionnaire de l’Olympique Lyonnais passé par Leicester City, Newcastle, Fenerbahce ou encore l’AS Monaco. Le technicien a signifié que l’enfant d’Aïn Benian devra chercher un nouveau point de chute dès cet été. Beaucoup le prédestinent -encore une fois- à signer dans un club du Golfe. À bientôt 34 ans, il faut dire qu’il ne lui sera pas évident de signer dans un club qui joue les premiers rôles en Europe.
Toutefois, On a affaire à un footballeur qui aime les défis. De plus, sur ce qu’il a pu montrer récemment, notamment avec le sélection. Sa combativité et de sa productivité laissent penser qu’il peut encore se produire pendant une ou deux saisons dans un championnat majeur avant d’aller en Arabie saoudite, Qatar ou les Emirats Arabes Unis. Et ce n’est pas son rendement sur les deux matchs (buteur à l’aller et très en vue au retour) contre le Cameroun il y a 6 semaines qui contredira ce constat. Clairement, le dossier du buteur historique des Fennecs animera le mercato estival comme à chaque fois qu’il a voulu changer d’air.