Ils étaient 10 athlètes algériens engagés dans 7 épreuves aux Championnats du Monde 2025 de Tokyo (Japon). Un seul, le plus attendu, a pu ramener une médaille pour le pays. Il s’agit de Djamel Sedjati qui a pris l’argent du 800 mètres. Une performance qui vient sauver la face d’un athlé Dz. Une discipline plus que jamais dépendante d’exploits sporadiques réalisés – constamment – par les mêmes visages dont celui rayonnant de Sedjati.
Après Taoufik Makhloufi durant une décennie, c’est Djamel Sedjati qui porte l’étendard de l’athlétisme algérien. Certes, il manque cette médaille d’or, qui devrait – on l’espère – abdiquer tôt ou tard, au palmarès. Cependant, le coureur de 26 ans s’impose comme l’une des vedettes du sport en Algérie depuis 2022 et sa médaille d’argent aux Mondiaux d’Eugene (Etats-Unis).

Sedjati sauve ce qui reste de l’aura de l’Algérie
Malgré le niveau, devenu très élevé dans sa discipline avec des coureurs qui descendent désormais sous la barre de 1:43 facilement, le médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024 arrive à faire progresser ses chronos. De surcroit, il parvient à gérer les attentes et toute la pression qu’elles engendrent. Sur les terres nipponnes, le superbe Sedjati a sauvé ce qu’il reste de la réputation de l’athlétisme de notre nation. D’ailleurs, repère historique : c’est à Tokyo même que les iconiques Hassiba Boulmerka et Noureddine Morceli avaient décroché l’or du 1 500m, des Mondiaux 1991. L’époque dorée.
Au milieu d’une régression continue, le détenteur du record national sur 800m (1:41.46) s’illustre. Il permet à l’Algérie d’être à la 25e marche du tableau des médailles. Elle se retrouve à égalité avec le Maroc. Toutefois, elle arrive derrière le Kenya (6 or, 2 argent et 2 bronze), la Tanzanie (1 or), l’Ethiopie (2 argent et 2 bronze). Sur le plan arabe, le Bahreïn fait mieux que nous avec 1 médaille en argent et 1 en bronze. Le seul bémol dans cette histoire, c’est que certains incompétents notoires du Comité Olympique Algérien ont un nouvel arbre pour cacher la faillite de leur politique.
Trois talents, âgés de 21 ans ou moins, sont en lice pour le Trophée du Meilleur Espoir 2025.
