Selon des rapports en provenance de France, Yassine Titraoui devrait rejoindre Montpellier HSC lors du mercato hivernal. Le club Héraultais insiste pour s’offrir ses services. Mais, le Paradou AC, son club actuel, exige un pourcentage conséquent en cas de revente du joueur. Et c’est ce qui bloquerait la finalisation de la transaction. La direction Paciste veut -légitimement- appliquer son habituelle politique de vente.
Le plan managérial de la formation d’Hydra est clair : produire pour exporter. Ainsi, le club de Kheireddine Zetchi n’hésite jamais à céder ses pépites. Aujourd’hui, il y a des joueurs qui évoluent dans les championnats européens à l’image de Ramy Bensebaïni, Youcef Atal, Hicham Boudaoui ou encore Zorgane et Kadri.
Sur ces départs, le sigle algérois a fait de belles affaires. Et, généralement, quand ce n’est pas le gros chèque pour céder le bon de sortie, comme c’était le cas avec Boudaoui transféré à 4 millions d’euros vers l’OGC Nice en 2019, c’est le pourcentage de la revente qui compense.
Parfois ça peut aller jusqu’au fifty-fifty
Alors que la majorité des clubs demandent entre 10 et 15%, la clause paciste peut varier de 30 à 50%. Le board ne se laisse pas faire quand il s’agit de bien négocier. D’autant plus que ses joueurs parviennent souvent à passer le cap. Illustration avec Bensebaïni qui a transité par la Belgique (Lierse SK) puis la France, où il a joué pour Montpellier HSC (tiens tiens) et le Stade Rennais FC, avant d’atterrir en Allemagne (Borussia Mönchengladbach et Borussia Dortmund) découvrant la Ligue des Champions UEFA.
Pour revenir à Titraoui, on rappellera qu’il devait s’engager avec le Dinamo Zagreb (Croatie) lors du mercato estival. Malheureusement, cette arrivée en Croatie a capoté pour des raisons financières. La mythique formation croate s’était montrée disposée à payer 1 million d’euros avant de vouloir baisser son offre prétextant que le joueur est blessé au genou. Le PAC avait tout de suite mis fin aux négociations.