L’ancien moudjahid et ancien joueur du Stade Africain Sétifien (SAS), Larbi Chaibi, grand-père du joueur de l’équipe nationale algérienne, Farès Chaibi, milieu offensif à l’Eintracht Francfort (Allemagne), est décédé samedi à l’âge de 86 ans, après avoir été affaibli par la maladie.
Le défunt, qui s’était retiré chez lui auprès des siens, où ses fils l’avaient servi jusqu’au dernier jour de sa vie, a été inhumé dimanche au cimetière Sidi El Kheyer de Sétif. Pour rappel, El Hadj Larbi Chaïbi avait rejoint le Stade Africain Sétifien, club fondé en 1947, dès son retour du maquis, où il avait servi sa patrie en compagnie de ses futurs coéquipiers chez le club baptisé, très justement d’ailleurs, « le Bataillon des martyrs » et ce, compte tenu du nombre important de ses martyrs (plus de 49), tombés au champ d’honneur.
Si Larbi était un joueur du milieu de terrain offensif, connu pour son habileté, tout en devenant un véritable meneur de jeu de son équipe. Aujourd’hui, son petit-fils Farès Chaïbi, actuel joueur international et sociétaire du club allemand de l’Eintracht Francfort, en est le digne héritier sur les terrains. Larbi Chaibi était un retraité de la commune de Sétif, où il a été chargé de diriger le parc communal de longues années durant, avec une très grande compétence.
Dimanche, Larbi Chaibi a quitté ce bas monde en étant accompagné par une foule nombreuse à sa dernière demeure au cimetière Sidi El Kheyer de Sétif, parmi lesquels Mustapha Dahleb.
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