En octobre dernier, Andy Delort a souhaité mettre l’équipe nationale entre parenthèses. Son argument était qu’il voulait se consacrer à l’OGC Nice, club qu’il a rejoint lors du mercato estival en provenance du Montpellier HSC. Il comptait notamment éviter une longue absence lors de la CAN-2021 au Cameroun. Le paradoxe est qu’en cette période, il n’a débuté aucun match sur avec les Aiglons.
Pendant que les Verts préparaient la CAN, l’attaquant était sur le banc des Aiglons. Avant sa titularisation hier mercredi contre l’Olympique Marseille en quart de finale de Coupe de France, le Sétois n’a commencé aucune des rencontres entre le 19 décembre et le 23 janvier. Il a passé 270 minutes seulement des 540 possibles sur les terrains.
2 titularisations sur les 6 derniers matchs
Il s’est contenté de disputer le match du 3e tour de la Coupe de France contre la modeste formation du SO Cholet. Depuis, il a eu un statut de remplaçant. D’ailleurs, pour le choc contre le Paris Saint-Germain en 1/8 de finale de la CDF, il a grignoté 27 minutes uniquement. En présence de Kasper Dolberg, l’ancien Montpellierain est facultatif dans le onze. D’ailleurs, c’est l’absence du Danois qui lui a valu une place de titulaire contre les Marseillais mercredi. Cette fois sa prestation était solide avec 1 but et 2 passes décisives pour un succès 4 buts à 1.
En revanche, la titularisation de Delort en Ligue 1 UberEats le 06 février dernier en réception de Clermont Foot 63 a coïncidé avec la fin de série de 5 succès de suite des Niçois dans la compétition. Pas de quoi conforter son statut ou le rendre indispensable dans les plans de Christophe Galtier. En tout cas, le fait d’avoir pris le risque de “gager” son statut d’international n’a pas été payant. Grosso modo, il n’a pas vissé sa place dans l’échiquier de Galtier, ni aidé l’EN dans la rude épreuve continentale où sa présence aurait pu offrir des solutions.