Arrivé à Feyenoord à l’été 2023 en provenance de Twente pour 7,2 millions d’euros, Ramiz Zerrouki semblait promis à une belle trajectoire avec le club néerlandais. Mais un an plus tard, l’international algérien de 27 ans est sur le point de tourner la page, après une saison marquée par une perte de statut, une blessure mal digérée et une mise à l’écart progressive.
Titulaire régulier en début de saison, Zerrouki a vu sa situation basculer après une blessure contractée en janvier dernier. Depuis son retour en avril, il n’a été titularisé qu’une seule fois — un match où il fut remplacé à la mi-temps — signe d’un désaveu manifeste de la part du nouvel entraîneur, Robin van Persie. La direction de Feyenoord partage ce constat d’échec, considérant désormais que le pari sportif et financier n’a pas porté ses fruits.
Cette situation a un impact direct sur la carrière internationale du joueur (même si, selon nos informations, le joueur devrait être convoqué pour le rassemblement du mois de juin). Longtemps considéré comme une pièce essentielle du milieu des Fennecs, Zerrouki voit sa place menacée par l’émergence de concurrents comme Hicham Boudaoui ou Adem Zorgane, très en vue ces derniers mois. Or, dans un avenir proche, Vladimir Petkovic devrait privilégier des joueurs en forme et titulaires dans leurs clubs, ce qui poussera Zerrouki à envisager un départ.
Des intérêts concrets se sont manifestés. Plusieurs clubs français (Lyon, Lens, Strasbourg) et espagnols (dont Villarreal et Séville) ont exprimé leur intérêt, notamment durant le dernier mercato hivernal. Ces pistes ont été réactivées récemment, profitant de la baisse de sa valeur marchande, aujourd’hui estimée à 5 millions d’euros, soit son plus bas niveau depuis trois ans.
Sous contrat jusqu’en 2027, Zerrouki souhaite avant tout retrouver du temps de jeu pour relancer sa carrière et conserver sa place en sélection, à l’approche de la CAN 2025 et des qualifications pour le Mondial 2026. Pour lui, un transfert lors du prochain mercato estival ne semble plus une possibilité, mais une nécessité.