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Petkovic – Chaïbi : Et maintenant ?

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Petkovic Chaibi

Même si les choses n’ont pas été dites clairement par Vladimir Petkovic, sélectionneur de l’équipe nationale, la raison des trois absences de suite de Farès Chaïbi des listes finales de l’Algérie n’a rien à voir avec l’aspect sportif. La qualification à la CAN 2025 en poche, le coach de l’EN peut désormais se pencher plus tranquillement sur ce « dossier ». Va-t-il fumer le calumet de la paix avec le sociétaire de l’Eïntracht Frankfurt pour le rassemblement de novembre ? Telle est la question.

Nous l’avions révélé sur ce même espace il y a quelques jours de cela. Farès Chaïbi paie ses comportements qui n’ont pas été du goût de Petkovic qui a décidé de ne pas se laisser faire et d’imposer la discipline au joueur. Certes, Petkovic ne remet pas en considération le talent du pensionnaire de l’Eintracht Frankfurt puisqu’il n’a pas cessé de répéter que c’est un joueur qui « sera important pour l’EN dans l’avenir » mais qu’il doit « encore travailler certains aspects et trouver un poste fixe. Ce qui n’est pas encore le cas avec son club ».

Première carte de réconciliation brûlée en septembre

L’aberration était que le Bosnien estimait que la polyvalence de Chaïbi le dessert alors qu’elle devait permettre d’apporter plus de flexibilité au dispositif des Verts qui varie entre le 4-3-3 (aussi 4-2-3-1) et le 5-4-1 ou le 4-4-2 comme on l’a vu par moments face au Togo lors du match ‘’retour‘’ à Lomé. Manque de bol, sans Chaïbi, les Fennecs ont pu réaliser de bons résultats en enregistrant notamment 5 succès de rang dont 3 ramenés de l’extérieur. On ne peut donc pas dire que les choses ont tourné en sa faveur sur les stages où son absence a été recensée.

Pourtant, en septembre écoulé, Petkovic lui avait tendu la main pour réintégrer le groupe d’El-Khadra après la blessure de Hicham Boudaoui qui a dû déclarer forfait. Sauf que l’ancien sociétaire du Toulouse FC a informé la Fédération algérienne de football (FAF) qu’il a déjà établi un programme pour la trêve internationale (il avait fait un Omra, NDLR). Une manière peu adroite de décliner la sollicitation de Petkovic qui voulait faire fondre la glace en l’appelant. Même si c’était comme remplaçant.

L’égo ne fera qu’empirer les choses

Par la suite, l’ex-driver de la Lazio Rome n’a pas trop voulu le griller et raconter cet épisode. Il a même préféré avancer des arguments ambigus que l’opinion publique a eu du mal à recevoir tant ils ne semblaient pas répondre à une cohérence. Dès lors, c’est Petkovic qui s’était exposé en voulant préserver l’image d’un jeune joueur qui semble manquer de lucidité dans sa prise de décision. De plus, on croit savoir qu’il adopte une attitude de « star » au sein des Verts juste parce qu’il a décidé de représenter l’Algérie à un très jeune âge alors qu’il était dans les sélections jeunes de l’équipe de France.

C’est donc logiquement que Petkovic essaye de canaliser Chaïbi et le gérer à sa manière. Le successeur de Djamel Belmadi paraît lucide et certain de son mode opératoire. En tout cas, une chose est sûre : si Chaïbi n’est pas là en novembre, ça sera un très mauvais signe pour son avenir avec la sélection. C’est à lui de faire le pas vers Petkovic et non le contraire. Ce dernier ne donne pas l’air d’être rancunier. Mais si le milieu offensif se mure dans son égo, la porte risque de se fermer dans sa face.

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