Ce lundi, Youcef Atal était à la barre pour son procès. L’international algérien a plaidé sa cause pour des accusations d'”appel à la haine et à la violence”. La procureure de Nice a requis dix mois de prison avec sursis en plus d’une amende de 45.000 euros et de la diffusion de la décision sur Instagram pendant un mois. Sachant que le verdict final tombera le 03 janvier prochain, sa situation en club risque de ne pas changer d’un iota. Et cela pourrait déteindre aussi sur sa venue en équipe nationale.
Atal attendra encore pour être fixé et passer à autre chose. Lui qui est dans la mauvaise spirale depuis le 18 octobre dernier avec la suspension de la LFP française qui l’a arrêté pour 7 matchs après que son club l’a suspendu “à titre provisoire”.
Le provisoire va durer encore en dépit de la fin officielle de la mise à l’arrêt de la part de l’instance footballistique. Il faut savoir que, dans une situation normale, Atal aurait repris la compétition le week-end dernier pour le déplacement chez le Havre AC.
Il pourrait manquer la moitié du stage à Lomé
Cependant, son employeur ne voulait certainement pas avoir un “présumé” sur la feuille de match. Et l’aspect juridique risque de maintenir le latéral droit des Fennecs en dehors des plans des Aiglons car la justice ne rendra son verdict que le 03 janvier prochain. Et, comme il est sous contrôle judiciaire, Atal doit obtenir l’autorisation de quitter le sol français avant la sentence définitive à son égard.
Cela veut aussi dire qu’il ne pourra pas être dans l’avion qui prendra l’équipe nationale à Lomé (Togo) le 1er janvier pour entame le stage préparatif de la CAN-2023. Le défenseur encourt donc le risque de manquer la première partie du regroupement pré-compétitif qui se terminera le 10 dudit mois. C’est l’autre conséquence de cette affaire. En manque de compétition, et en retard dans la préparation, on se demande dans quel état sera le natif de Boghni pour l’épreuve continentale ?