Il y a des numéros qui pèsent plus lourd que d’autres. Pas par leur forme ni leur position sur la feuille de match, mais par ce qu’ils racontent. À Manchester City, le 21 est de ceux-là. Et depuis quelques jours, il est désormais inscrit dans le dos d’un jeune homme, international algérien de 24 ans, au sourire discret et au talent exceptionnel : Rayan Aït-Nouri.
En rejoignant Manchester City, Rayan Aït-Nouri n’a pas simplement franchi un cap dans sa carrière. Il est entré dans une autre dimension, héritant d’une lourde responsabilité, et d’un dossard symbolique. En effet, depuis le rachat du club en 2008 par les Émirats AU, l’un des visages les plus marquants s’appelle David Silva. Espagnol au toucher soyeux, maître du tempo et sculpteur d’espaces, Silva n’a pas seulement marqué des buts ou délivré des passes. Il a écrit les premières lignes dorées de l’ère moderne des Cityzens.
De 2010 à 2020, le numéro 21 était synonyme de magie sur la pelouse de l’Etihad. À tel point que le club lui a offert une statue, là, juste devant le stade. Certains hommes dépassent leur fonction de joueur pour devenir symbole et légende.
Manchester City : le numéro 21 est de retour sur la pelouse de l’Etihad
Et voilà qu’aujourd’hui, ce chiffre si chargé de sens se retrouve sur les épaules d’un jeune arrière gauche, formé à Angers, entre autres, révélé à Wolverhampton, de nationalité algérienne.
Rayan Aït-Nouri ne remplace pas David Silva, El Mago, le magicien. Ils ne jouent pas au même poste, n’ont pas le même style. Et pourtant, un fil invisible les relie. Celui des techniciens, celui des héritiers. Car porter un numéro iconique, c’est accepter de marcher dans l’ombre d’un géant, tout en traçant son propre chemin. Sur Instagram, la légende des Skyblues a réagi à l’annonce du son nouvel héritier symbolique. C’est savoir que les regards seront exigeants, les comparaisons faciles. Mais c’est aussi l’opportunité de se révéler, d’imposer sa marque, et pourquoi pas, d’entrer un jour à son tour dans la légende.
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