A présent, l’équipe nationale est sans sélectionneur depuis l’officialisation du départ de Djamel Belmadi mercredi. Et la Fédération algérienne de football (FAF) doit lui trouver un successeur. Hervé Renard est sur la short-list de Walid Sadi. Mais son arrivée dépend de plusieurs paramètres sur les plans contractuel et financier. Et le salaire très conséquent que percevait Belmadi et son indemnisation peuvent avoir un impact direct sur les négociations. Détails.
Il est évident que savoir que le coach sortant était le mieux rémunéré en Afrique pousserait son successeur à voir ses exigences salaires à la hausse. A partir de là, on peut penser que les standards en matière d’émoluments laissés par Belmadi peuvent être un boulet pour l’instance fédérale au moment de parler finances avec les candidats au poste.
Entre 100.000 et 150.000 euros au minimum
L’urgence de tourner la page et passer à autre chose à l’approche d’échéance importantes sur le court terme peut obliger la FAF à sortir le chéquier. Et ça, les agents le savent. Par conséquent, ils n’hésiteront pas à en profiter pour décrocher le meilleur contrat qui soit à leur client et toucher une commission conséquente de la signature. Peut-être que Renard ne sera pas payé à 200.000 euros/mois. Mais on pense que ce qu’il demandera oscillera entre 100.000 et 150.000 euros/mois au minimum pour lui et son staff.
On peut aussi relever que Renard est aussi sur le radar de la Fédérations de football ivoirienne (FIF) et égyptienne (EFA). Et les enchères peuvent vite monter dans ce cas. C’est pour cela que la structure confédérale devra aussi rester lucide pour que cette opération recrutement ne soit pas surfacturée. Walid Sadi voudra certainement en mettre plein la vue en signant un technicien qui fera l’unanimité. A n’importe quel prix ? Cela reste à voir. D’autant plus que les caisses de la FAF ne sont pas dans une bonne santé qui permettrait de faire des folies. Le dédommagement qui sera versé à Belmadi n’arrangera certainement pas la donne.