Amine Gouiri a traversé la date FIFA de septembre sur la pointe des pieds. L’attaquant algérien, titularisé contre le Botswana et entré remplaçant face à la Guinée, montre un retard à l’allumage déjà constaté avec l’Olympique de Marseille. A ce sujet, son entraîneur Roberto De Zerbi ne se fait pas réellement du souci pour le Fennec.
En quatre matchs officiels club et sélection réunis, Gouiri ne s’est toujours pas montré décisif. Il ne compte ni but ni passe décisive. Et cela peut inquiéter. Surtout ceux qui se sont déjà habitués à ses standards affichés lors de la deuxième partie de l’exercice écoulé quand il avait flambé avec les Marseillais (10 buts et 3 passes décisives en 14 apparitions).
Gouiri a besoin de digérer la préparation d’intersaison
Si les supporters se font du souci et pensent que l’arrivée de Pierre-Emerick Aubameyang pourrait plomber le Dz, ce n’est aucunement le cas de De Zerbi. Le coach des Phocéens est persuadé que Gouiri va retrouver son efficacité incessamment en laissant entendre qu’il s’attendait préalablement à cette “inefficacité”.
« Son début de saison compliqué n’a rien à voir avec le mental », assure le technicien italien tout en précisant au sujet de l’ancien sociétaire du Stade Rennais FC qu’« il a souffert physiquement, et on en discute depuis les Pays-Bas avec les préparateurs… Lorsqu’on a recruté Aubameyang, nous avons tout de suite appelé Gouiri pour lui dire que rien ne bougeait, qu’il était toujours aussi important. » Le recrutement du Gabonais de 36 ans n’a donc rien à voir avec ce coup de moins bien. D’autant plus que le Bayern Munich avait, selon Santi Aouna, tenté d’enrôler l’Algérien lors du money time du mercato estival. Si Gouiri a décidé de rester, c’est qu’il pense avoir la capacité de se battre pour sa place.
