Alors que la controversée Fédération internationale de boxe (IBA) a demandé à ce que le Comité international olympique (CIO) retire la médaille d’or à Imane Khelif, sacrée chez les Welters lors des Jeux Olympiques Paris 2024, la présidente du CIO, Kirsty Coventry, a indiqué, vendredi en conférence de presse, qu’il n’y aura pas de décisions rétrospectives concernant les médailles. En d’autres termes, la boxeuse algérienne gardera son bien.
L’IBA, qui n’est plus reconnue par le CIO, fait constamment le forcing pour que Khelif soit déchue de son sacre chez les mi-moyens (-66 kg) acquis lors des Olympiades parisiennes. La structure internationale du noble art argue que la pugiliste Dz n’est pas éligible pour boxer chez les femmes. Ladite instance avait précédemment décidé d’empêcher Khelif, désormais affilée à la World Boxing, d’aller chercher le vermeil des Championnats du Monde 2023 de boxe à New Delhi à quelques heure de sa finale. L’argument était que ses examens biologiques présentaient des supposées anomalies de genre.
Khelif restera championne olympique
Récemment, la polémique autour de l’éligibilité de l’Algérienne a refait surface. Auparavant, Umar Kremlev, patron de l’IBA, avait fait face à l’inflexibilité de Thomas Bach, ancien homme fort du CIO, qui a soutenu indéfectiblement Khelif. Avec l’intronisation de Coventry aux commandes du CIO, l‘IBA relance la contestation concernant les critères d’acceptation chez les femmes boxeuses. L’ancien nageuse zimbabwéenne, multiple championne olympique, entend cela.
En revanche, elle compte repartir sur de nouvelles bases en assurant qu’elle veut “protéger les femmes dans le sport”. Aujourd’hui, rien n’assure que Khelif va pouvoir défendre son titre lors des JO 2028 à Los Angeles (Etats-Unis). Cependant, elle est certaine de garder sa médaille d’or qu’elle était allée chercher brillamment à Paris l’été dernier.