Une folle rumeur annonçant Rolland Courbis à Alger pour négocier avec la FAF s’est propagée durant la soirée de dimanche. Pressenti avec insistance depuis l’arrivée de Kheireddine Zetchi à la tête de la FAF, sur un forcing des frères Haddad, l’ancien coach de Montpellier a assuré à un confrère qu’il est « bien au chaud à Paris ». Voilà qui mérite d’être clair !
Pour autant, l’info annonçant Rolland Courbis comme probable successeur de Georges Leekens à la tête des Verts n’est pas dénuée de tout fondement. Comme le révélait dernièrement La Gazette du Fennec, les frères Haddad feraient le forcing en interne pour nommer celui qui a offert à l’USMA deux titres durant son passage éclair du côté de Soustara (Coupe arabe et Coupe d’Algérie).
Respectivement “parrain” de Kheireddine Ztechi et premier vice-président du bureau fédéral, Ali et Rebbouh Haddad entendent bien faire valoir leur choix pour le technicien marseillais, alors qu’il est de notoriété publique que le nouveau président de la FAF pencherait pour un entraîneur espagnol. C’est d’ailleurs de là qu’est venue la rumeur annonçant l’arrivée de Courbis à Alger durant la soirée.
Contacté par notre confère Saïd Fellak du quotidien Le Buteur, l’ex-entraineur de Montpellier a démenti toute présence à Alger. « C’est faux, je suis bien au chaud à Paris ! », a-t-il dit tout de go, rappelant que cela ne l’étonnait pas d’être cité à nouveau dans la presse sans reconnaitre toutefois des contacts récents avec la FAF. En effet une autre information circule donnant Rebouh Haddad à Paris pour négocier la venue de Courbis.
Pour rappel, l’arrivée de Rolland Courbis à la tête de l’EN ne date pas d’hier puisqu’il était sur le point de décrocher le poste le mois de novembre dernier lorsqu’il avait refusé d’être le plan B de Mohamed Raouraoua, alors président de la FAF. « Effectivement, il y a eu la possibilité que je puisse aller en Algérie mais nous ne sommes pas tombés d’accord pour des raisons financières, explique le membre de la Dream Team RMC Sport. J’ai entendu parler d’un salaire de 80 000 euros par mois. C’est vrai, mais ce salaire était une enveloppe qui comprenait trois salaires, dont le mien. Avec un adjoint qui restait discret, mais à partir du moment où aujourd’hui c’est écrit dans certains journaux algériens… J’arrivais avec un adjoint qui est un ancien joueur de l’équipe de France », a-t-il révélé alors. Et si ce n’était que partie remise ?
Nabil B, LGDF