Sur le marché des transferts, le Paradou AC a sa réputation depuis un bon moment. A ce jour, aucun autre club en Algérie ne peut se vanter d’exporter ses joueurs autant. La politique des Pacistes est bien ficelée. Pas de grosses dépenses mais de sacrés chèques perçus à la vente de ses pépites. La dernière en date est Yacine Titraoui que le Royal Charleroi Sporting Club a enrôlé. Et les derniers chiffres sur la masse salariale des clubs de la première division révèlent que le PAC a le 2e total mensualités le plus bas de la Ligue 1 Mobilis.
C’est clairement l’équipe qui se rapproche le plus d’un modèle économique logique et qui tient la route. Ayant terminé 7e la saison écoulée, la formation de Hydra a permis d’éclore de nouveaux footballeurs à l’instar d’Adil Boulbina.
A peine 68 500 euros/mois en masse salariale
Ce dernier est, comme son coéquipier Yacine Titraoui parti vers la Belgique (600 000 euros), donné sur le départ. Pour l’instant, on ne sait pas si Boulbina ira à la JS Kabylie où tentera une expérience à l’étranger. Mais on peut constater que le sigle de la banlieue d’Alger renferme des éléments de qualité. Le bord investit beaucoup dans ses sociétaires. Mais c’est plus pour l’aspect formation que celui des salaires. En effet, Kheireddine Zetchi verse tout juste un peu plus de 1 milliard de centimes (10 047 305 DA plus exactement soit 68 500 euros) dans les comptes de ses joueurs chaque mois. On est à une moyenne de 450 000 DA/joueur (3 100 euros). C’est six fois moins que les mensualités globales du CR Belouizdad (6.7 milliards/430 000 euros), qui domine le classement des émoluments comme l’indique nos confrères d’El-Khabar.
De plus, les Jaune et Bleu sont assez forts dans la politique de transferts avec des pourcentages oscillant entre 30 et 50% exigés à la revente. On se souvient que Hicham Boudaoui, cédé à plus de 4 millions d’euros à l’OGC Nice, est -à ce jour- le local le plus cher jamais vendu à l’étranger. Et ce sans oublier les Youcef Atal, Abdelkahar Kadri, Ramy Bensebaïni ou encore Adem Zorgane. Leurs indemnités de départ conséquentes étaient venues renflouer les caisses. Les “grands clubs” de la D1 algérienne devraient en prendre de la graine.
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