Au cœur d’un véritable scandale suite à ses décisions lors du match CSC-NCM, comptant pour la 14e journée de la Ligue 1 Mobilis, et visé par une suspension ferme et immédiate de la part de la commission d’urgence de la FAF, l’arbitre Lotfi Boukouassa et son assistant, Abane, seront auditionnés par le président de la CAF, lundi.
Lotfi Boukouassa, qui reste l’un des meilleurs sifflets algériens malgré la polémique, devra comparaître aujourd’hui devant la commission fédérale de l’arbitrage, présidée par Mehdi Abid-Charef. Ledit referee a balayé, en off (droit de réserve obligé), d’un revers de main les accusations dont il a fait l’objet et selon lesquelles il aurait recouru à un smartphone pour décider de l’invalidité du but du CSC pour une position de hors-jeu, conduisant à son annulation six minutes après l’avoir accordé.
Dans son plaidoyer de défense, Boukouassa a expliqué que la communication avec ses assistants avait été interrompue à cause d’une oreillette visiblement défaillante, ce qui l’avait contraint à convoquer son juge assistant pour se concerter de vive voix sur l’action litigieuse. Boukouassa a ajouté qu’un joueur du NCM lui avait effectivement tendu un téléphone pour vérifier si le but était bel et bien entaché d’une position de hors-jeu, mais il a, assure-t-il, refusé de s’y référer et a brandi un avertissement face au joueur en question.
Déjà suspendu par la commission d’urgence de la FAF dès le lendemain du match en question, Lotfi Boukouassa risque de perdre son badge d’arbitre international. D’ailleurs, la FAF, dans un communiqué, a fait savoir qu’une réévaluation des arbitres se fera incessamment. Cette affaire sans précédent risque d’emporter Boukouassa, sauf si sa hiérarchie, qui l’auditionnera dans l’après-midi, ne décide de le repêcher eu égard à ses états de service, dans l’ensemble irréprochables malgré quelques polémiques par-ci par-là qu’on pourrait allègrement mettre sur le compte de l’erreur humaine.
