Si l’on devait s’en tenir uniquement au résultat du match amical face à l’Arabie saoudite (victoire 2–0), ou ne serait-ce qu’à la prestation quasi parfaite livrée en seconde période, il y aurait matière à tresser des lauriers à Vladimir Petkovic et à ses hommes, à un mois tout juste du coup d’envoi de la CAN.
L’impression générale laissée par cet Arabie saoudite – Algérie demeure positive, malgré une première mi-temps terne, sans relief, comme assoupie. Rien de nouveau sous le soleil, direz-vous. Pire : cela commence à ressembler à une signature malgré elle de l’ère Petkovic. Des performances en clair-obscur, une équipe à deux visages, un début de match poussif suivi d’une montée en puissance aussi spectaculaire que tardive.
Où est le problème, diriez-vous ? Il se révèle lorsque l’adversité se corse. Face à des sélections du calibre de la Suède ou de l’Afrique du Sud, les Verts encaissent. Ils encaissent tôt, parfois lourdement, et se retrouvent condamnés à courir derrière l’égalisation. Contre les Bafana Bafana, ils avaient recollé au score (3-3). Contre la Suède, non (4-3).
Ce constat, aussi récurrent que préoccupant, doit interroger au-delà de l’euphorie d’une victoire maîtrisée face à l’Arabie saoudite. La sélection nationale devra montrer un niveau autrement plus linéaire, à l’opposé de ces montagnes russes auxquelles elle nous habitue depuis des mois.
Car le moment viendra, en pleine CAN, où l’Algérie croisera un adversaire plus clinique, plus froid, plus efficace. Et ce jour-là, si les débuts de match ne sont pas mieux négociés, les Verts pourraient bien mordre la poussière… ou le gazon !
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