Riyad Mahrez connaîtra son 45e rassemblement avec l’équipe nationale lors de la date FIFA d’octobre. Son rendement sur l’aile droite n’emballe plus autant certains Algériens. Cependant, il reste, aux yeux du sélectionneur Vladimir Petkovic, un élément clé. Il n’en demeure pas moins que la présence de jeunes au fort potentiel pour occuper le côté droit de la défense pourrait pousser le coach de l’EN à donner une autre mission à son capitaine. Détails.
Mahrez garde sa large palette technique même si les appuis sont, à 34 ans, moins agiles et les changements de directions manquent de tranchant. En tant qu’ailier, le gaucher préserve sa qualité de passe et son dosage. Ces deux atouts permettent d’ouvrir les brèches et faire les décalages. On le voit au moins une fois par match. Comme sur cette transmission dans la profondeur d’un délicieux extérieur du pied que Mohamed Amine Amoura n’a pas bien exploitée contre la Guinée à Casablanca.
Courir moins c’est peser plus pour Mahrez?
Le fait que Mahrez soit moins dans le dribble et la provocation en un contre un peut donner l’impression qu’il plombe le jeu à droite. D’ailleurs, c’est pour cette raison que les “détracteurs” du pensionnaire d’Al Ahli Saudi FC se permettent de dire qu’il ne pèse plus. Surtout qu’Anis Hadj Moussa et Ilan Kebbal proposent, en club, cette palette manquante. Ainsi, si Petkovic est déterminé à garder son capitaine dans son onze, il pourrait songer à le faire glisser dans le cœur du jeu juste derrière les attaquants.
Une rôle de numéro 10 dans un 4-2-1-3 qui pourrait être expérimenté contre la Somalie, adversaire prenable sur le papier. En alternative, il y a le 3-5-2 avec lequel Petkovic a constamment joué du temps où il drivait la Suisse. Avec le 4-3-3 qui commence à grincer, recourir à un nouveau système permettrait de décharger Mahrez de la tâche défensive. Aussi, ça le laissera se consacrer exclusivement pour l’alimentation d’Amoura, Gouiri et Bounedjah. Lui qui est, on le rappelle, le passeur historique (35 offrandes en 105 sélections) d’El-Khadra. L’idée paraît intéressante. Maintenant, il reste à voir si le coach la mettra à exécution.