Depuis la fin du match contre la Guinée, Saïd Benrahma, auteur d’une prestation ratée, a été très actif sur les réseaux sociaux. En tout cas, plus qu’il l’a été sur la pelouse du stade Mohamed V de Casablanca (Maroc). Le milieu offensif a essayé de “communiquer” via des stories. Était donc évoqué un malaise avec Youcef Belaïli. Ce jeudi, Benrahma a posté une photo aux côtés de son compatriote comme pour dire que ce n’était pas ce dernier qui était visé. Dès lors, il n’y a pas d’autres éventualités : ses “posts” visaient les supporters qui critiquaient son rendement. Ce n’est en rien moins grave ou maladroit.
Benrahma a cru bien faire en tentant de tirer les choses au clair. Mais il vient clairement de gâter sa situation. Notamment vis-à-vis une bonne partie des Algériens qui le désignent comme l’un des maillons faibles de l’effectif de Vladimir Petkovic.
Benrahma se met en péril
A défaut de se remettre en question et tenter de travailler pour être plus tranchant dans son jeu, le pensionnaire de NEOM SC (Arabie saoudite) a préféré narguer ses détracteurs en postant des images accompagnées de morceaux de chansons pour faire passer des messages codés. En changeant de fusil d’épaule, l’ancien sociétaire de West Ham United et l’Olympique Lyonnais, est resté dans l’explosif au lieu de “désamorcer” les tensions.
L’attitude de Benrahma, qu’elle soit à l’égard de son coéquipiers ou des supporters, n’est pas ce qui soignera sa cote. Dans e cas où il visait Belaïli, c’était maladroit. Et si sa cible sont les Algériens, cela reste complètement inadmissible. Et il ne faudra pas s’étonner s’il essuie les sifflets lors de sa prochaine apparition en sélection… si toutefois Petkovic décide de le convoquer après cet épisode.