Adalid Terrazas, milieu de terrain international bolivien de l’USM Alger, traverse une période difficile au sein de son club. Le 29 janvier 2025, à l’occasion du match face au Paradou AC, il a vécu une série d’incidents qui soulignent des dysfonctionnements internes préoccupants et un manque de respect flagrant.
L’incident a commencé avant même le coup d’envoi. Le bus de l’équipe, en route pour le stade du 5 juillet 1962, est parti sans Terrazas. Ce dernier a été contraint de prendre un taxi (Yassir) pour rejoindre ses coéquipiers, le Bolivien a dû se débrouiller seul dans une situation humiliante. L’histoire ne s’arrête pas là. Une fois arrivé à l’entrée du stade, il a été empêché d’y pénétrer en raison de la méconnaissance de son identité par les policiers en charge de la sécurité. Après un moment de confusion et d’attente, des supporters sont intervenus pour permettre à Terrazas d’accéder à l’enceinte du 5 juillet.
Maaloul le recrute puis le marginalise
Ces incidents sont d’autant plus frappants quand on sait que Nabil Maaloul, l’entraîneur de l’USM Alger, a lui-même décidé de recruter Adalid Terrazas pour renforcer son équipe. Cependant, depuis son arrivée, le joueur a été largement marginalisé, ne jouant que très rarement. La question se pose alors : pourquoi l’entraîneur a-t-il fait venir un joueur qu’il ne fait pas jouer et pourquoi lui a-t-il permis de se retrouver dans une situation aussi embarrassante ?
Terrazas, malgré son recrutement, a été relégué au rôle de simple spectateur sur le terrain. Le manque de communication, l’absence de prise en charge et cette indifférence à son égard illustrent une gestion défaillante de l’entraineur tunisien et de la direction usmiste.