La liste de l’Algérie pour la date FIFA de mars compte des nouvelles têtes à l’image d’Anis Hadj Moussa, Rafik Guitane, Mohamed Amine Madani ou encore Mohamed-Bachir Belloumi et Badredine Bouanani qui sont de nouveaux appelés chez les Verts. La présence de certains peut intriguer compte tenu de leur CV ou leur situations sportives. Et on a l’impression qu’il n’y a plus cette exigence d’être joueur confirmé pour décrocher une convocation chez les Fennecs. La facilité de sélection est-elle inquiétante ? Analyse.
Pour l’instant, Petkovic n’est qu’au stade de la “prospection”. Le nouveau driver des Fennecs aura une idée plus concrète sur les joueurs après le rassemblement de mars. Pour cette date première date FIFA de l’année 2024, 31 joueurs seront supervisés de près.
Les fulgurances c’est bien, la constance c’est mieux
Pendant longtemps, Djamel Belmadi a eu un “squad” assez fermé et qui reposait sur l’expérience et le vécu du groupe. Aussi, on pouvait voir qu’il y avait un certain degré d’exigence pour figurer dans la liste. Même si Belmadi a -parfois- fait des choix incohérents dans certains postes.
Mais le manque d’alternatives dictait aussi ces décisions. Illustration avec Yasser Larouci retenu pour la CAN-2023 malgré un temps de jeu très faible avec Sheffield United. Mais c’était parce qu’il n’y avait pas vraiment de doublure pour Rayan Aït-Nouri. A présent, Petkovic veut changer les choses en faisant certaines “concessions”. En effet, dans la liste validée et défendue par le Bosnien, il y a des éléments qui semblent avoir du potentiel.
La sacralité du statut d’international en péril
Parfois, il est paraît même fort. Toutefois, il y a comme une impression que le statut “international” est aujourd’hui bradé contre quelques beaux dribbles qu’on regarde sur une vidéo highlights au détriment de la confirmation et la constance.
Par ailleurs, il y a des cas qui peuvent interpeler comme celui du défenseur Mohamed Amine Madani qui ne devient international qu’à 32 ans. Pour quelle utilité et quel projet d’avenir ? La question est inéluctable avec tous les doutes qu’elle peut susciter quant à cette estampe d’internationale qui doit aller à qui de droit.