Certes, tout le monde ne peut pas être dans une liste de 26 joueurs. Mais il y a des choix qui devraient s’imposer d’eux-mêmes. Surtout si l’on se base sur les critères en vigueur dans la majorité des sélections. A priori, Vladimir Petkovic, sélectionneur de l’Algérie, ne voit pas les choses sous cet angle. Certaines de ses décisions peuvent être contestables, voire absurdes.
En comparaison avec le “squad” de septembre, l’effectif a sensiblement changé pour plusieurs raisons. Certaines sont techniques et d’autres d’ordres personnelles (cas d’Anthony Mandréa) ou médicales. On pense notamment aux blessures de Youcef Atal ou encore Ismaël Bennacer qui les obligent à faire l’impasse sur le stage d’octobre et les deux confrontations, programmées pour le 10 et 14 du mois contre le Togo dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.
Comme à l’accoutumée, Petkovic a tenté de défendre ses choix et expliquer certaines décisions sans pouvoir trouver une implacable persuasion. En effet, il y avait des dossiers sur lequel il était attendu comme celui de Farès Chaïbi dont le retour sonnait presque comme une évidence mais aussi la possibilité de donner une chance au prometteur Bachir Belloumi. Au final, les deux joueurs ne sont pas présent contrairement à Ibrahim Maza (Herta Berlin/Bundesliga 2) qui évolue un palier plus bas que Chaïbi (Eïntracht Frankfurt/Bundesliga).
La persistance des incohérences
L’incohérence est là puisque le premier nommé est le seul élément de la liste qui ne joue pas dans le palier suprême. On aurait pu comprendre que Belloumi ne soit pas là si Maza était lui aussi absent. Sur quelles bases le coach des Verts a-t-il pris cette décision ? On ne sait pas trop. On peut aussi estimer que Youcef Belaïli, brillant avec l’Espérance de Tunis (4 matchs pour 6 buste et 2 passes décisives), devait passer devant Maza. Mais Petkovic en a décidé autrement.
Les choix, dont certains restent contestables, doivent être assumés. Pour l’instant, les résultats récents sont une immunité pour le Bosnien. Toujours est-il que l’absurde finit souvent par sonner faux. Comme cette décision de sortir Alexandre Oukidja, non retenu pour cette date FIFA, de sa retraite sans plan de continuité concret.