Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la stabilité financière des clubs de Ligue 1 Mobilis non détenus par des sociétés publiques, quatre grandes entreprises publiques se sont engagées à financer 4 clubs durant la seconde moitié de la saison. L’accord, conclu récemment, prévoit une enveloppe de 18 milliards de centimes pour chacun des clubs concernés.
En effet, cette nouvelle, qui s’inscrit aussi dans un cadre plus large, à savoir munir chaque club de la Ligue 1 Mobilis d’une entreprise publique qui l’épaule, a procuré aux clubs de l’ASO Chlef, le MC El-Bayadh, l’US Biskra et le NC Magra, une bouffée d’air. Ainsi, dans un premier temps, ces clubs recevront une avance de 6 milliards de centimes dans les jours à venir. Le reste de la somme sera versé en plusieurs tranches d’ici à la fin de la saison. Cependant, ce soutien financier est assorti de conditions strictes : les entreprises publiques procéderont à une vérification approfondie des documents administratifs et financiers des clubs. Cette étape préparatoire est essentielle pour envisager un éventuel achat d’actions, à condition que les clubs concernés assurent leur maintien en Ligue 1.
Chacun des quatre clubs bénéficiera du soutien de l’une de ces entreprises publiques :
- L’ASO Chlef sera financée par Gica (Groupe industriel des ciments d’Algérie),
- L’US Biskra par l’opérateur Djezzy,
- Le NC Magra par le groupe Cosider,
- Le MC El-Bayadh par Naftal.
Ce modèle de partenariat public-privé pourrait bien dessiner de nouvelles perspectives pour la gestion des clubs de Ligue 1 Mobilis, à condition que les conditions de maintien et de collaboration soient respectées. Reste à voir si cette stratégie apportera les résultats escomptés, tant sur le plan sportif qu’économique.
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