C’est vrai qu’en journalisme, on peut parfois manquer de lucidité, de jugeote ou d’objectivité. Mais pas au point de pondre un torchon. Et c’est ce que Le Parisien a fait en traitant l’affaire Atal et son soutien à la Palestine au prisme de la stigmatisation. Le rédacteur a usé de clichés dénigrants et d’histoires de carte bancaire à dormir debout en étalant un solde d’incompétence qui suscite la pitié et la consternation. Sans vraiment rendre… chèvre.
Ces lignes sont la réponse au mépris et l’envie de pourrir les choses au lieu d’œuvrer dans le processus de réconciliation que certains veulent vendre sur leurs colonnes. Là où la déontologie devrait être un pilier vertébral pour écrire ce qui est censé avoir un sens.
Un latéral moderne, n’en déplaise à certains
Mais certains essaient, délibérément et avec un dédain dégoûtant, de rendre le feu incandescent en y versant encore plus d’essence. A la base, c’était une vidéo partagée puis supprimée (il faut le préciser) qui a donné naissance à la polémique. Mais l’article a dévié sur des détails pour le moins pathétique. Le journaleux s’est donc mis à parler (pour on ne sait quels besoins) d’un Atal qui a grandi “dans la pauvreté” et “dans les montagnes de Kabylie et les quartiers de Tizi-ouzou en courant au milieu des chèvres”. Rien que ça.
Des lignes qui sentent le complexe du colonisateur qui croit que l’Algérie est toujours bloquée dans les années de l’occupation. Cependant, compte tenu de ce qu’Atal montre avec l’OGC Nice quand il est sur les pelouses de Ligue 1 Uber Eats, force est d’admettre que – par moments – on a l’impression qu’il est face à des chèvres comme on dit dans le jargon.
Larbinisme et clientélisme journalistiques
Aussi, on croit apprendre qu’Atal n’a découvert “la vie moderne” qu’une fois arrivée au KV Courtrai en Belgique. Pure foutaise puisque l’enfant de Boghni a vécu au Paradou, le quartier le plus huppé d’Alger, avant de rejoindre la Jupiler Pro League. Le plus aberrant, c’est que le monsieur derrière son clavier avance que le Vert ne saurait “pas se servir d’une carte bancaire”.
D’une part, on notera qu’en Algérie, Atal n’était pas dans une situation précaire. De deux, il a toujours mérité son salaire. Loin du larbinisme et clientélisme palpable dans l’article de Christophe Bérard. Par ailleurs, on appellera Le Parisien à vérifier ses informations. Surtout quand on se rappelle des “ratages” concernant Kylian Mbappé et les multiples recadrages de ce dernier avec son clan. On ne s’étalera pas plus que ça sur la bêtise et ce “récit” sur commande pour plaire au patron. Et ça ose parler de “mauvaise éducation”. Pauvre mouton.
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