Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a déclaré dans une conférence de presse à l’issue de l’AGO ce jeudi, au Centre technique de Sidi Moussa à Alger, que le cas Alcaraz n’était toujours pas réglé. Cette affaire qui n’a pas livré tous ses secrets – avec l’implication douteuse d’un agent français qui collabore en exclusivité avec le Paradou AC – constitue une véritable bombe à retardement pour le président de la FAF.
”J’informe l’honorable assistance, que le dossier d’Alcaraz est au niveau de la Fédération internationale de football (FIFA). Aussi, il faut savoir que nous n’avons déboursé aucun centime dans cette affaire mise à part ses salaires quand il était en poste. Si nous avions fait le contraire, les écritures auraient été déposées dans le bilan financier”, a affirmé le président de la FAF Kheireddine Zetchi en réponse à une accusation de l’ancien président Mohamed Raouraoua sur une gestion financière douteuse.
”Je vous rappelle que le dossier Alcaraz est toujours en cours. On ne peut pas payer quelqu’un, avec qui, nous sommes en procédure. Quand la FIFA rendra son verdict, si on se sent lésés par rapport à la décision de l’instance mondiale, nous aurons le droit à un recours au niveau du TAS et nous allons continuer la procédure”, a ajouté Zetchi qui semble dans l’embarras concernant cette affaire qui risque bien de plomber la trésorerie de la FAF.
Pour rappel, le technicien espagnol Lucas Alcaraz avait déposé une plainte à la FIFA après son limogeage de la barre technique des Verts, considérant que ce licenciement était “abusif“. Fort d’un contrat extrêmement incohérent et mal rédigé qui lui garantissait un salaire confortable (60 000 euros par mois) sans aucun risque de licenciement en cas de mauvais résultats (aucune clause d’objectif), l’ancien coach de Grenade FC pourrait obtenir gain de cause et mettre en péril les finances de la FAF.
Saïd Benhammadi, La Gazette du Fennec