Furieux après la participation désastreuse de la délégation du Zimbabwe aux JO de Rio, rentrée bredouille au pays avec zéro médaille, le Président de la République Robert Mugabe (92 ans) souhaite l’arrestation de tous les athlètes olympiques et leurs accompagnateurs allant jusqu’au remboursement intégrale des frais dépensés. « Nous avons gâché l’argent du pays sur ces rats que nous appelons des athlètes » !
Représenté par 31 athlètes à Rio, le Zimbabwe est rentrée bredouille de sa campagne olympique au Brésil. Avec pour meilleure performance une modeste 6e place en 200 m dos pour la double championne olympique de natation et porte-drapeau Kirsty Coventry, le reste de la délégation a failli dans sa mission et provoqué la colère de la présidence de cet état africain dirigée d’une main de fer par Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1987.
Furieux, le président zimbabwéen de 92 ans a ainsi ordonné l’arrestation de tous les athlètes de son pays qui ont participé à l’épreuve olympique en utilisant, selon les médias locaux, un discours hallucinant très loin de l’auto-satisfaction du ministre des sports algérien. «Nous avons gâché l’argent du pays sur ces rats que nous appelons des athlètes. Si vous n’êtes pas prêts à vous sacrifier ou remporter des médailles en cuivre ou en laiton (allusion aux 4e et 5 positions) comme nos voisins le Botswana, alors pourquoi êtes-vous allés gaspiller notre argent?», a pesté le chef d’État.
«Je ferai en sorte que chacun d’entre eux rembourse à l’administration du gouvernement, même s’il faut dix ans pour tout récupérer.»
«Si nous avions eu besoin de personnes au Brésil pour chanter l’hymne et tenir le drapeau, nous aurions envoyé de belles filles et de beaux garçons de l’Université du Zimbabwe pour nous représenter», a poursuivi Mugabe qui compte également récupérer l’argent dépensé au Brésil par sa délégation. «Je ferai en sorte que chacun d’entre eux rembourse à l’administration du gouvernement, même s’il faut dix ans pour tout récupérer. Cela correspond à un prêt avantageux que nous leur avons accordé pour aller visiter le Brésil en tant que touriste. Ils ne servent à rien», a conclu le Président de la République du Zimbabwe. Une mesure arbitraire qui rappel le précédant ivoirien lors de la CAN 2000 où le général Robert Guéi a fait passé la sélection nationale par la case prison après une élimination humiliante au 1er tour.
Un fan d’Arsenal compare Arsene Wenger à Robert… par lagazettedufennec
Yassin B, LGDF