Si Ramiz Zerrouki a surnagé individuellement en se montrant particulièrement actif dans un match où le rythme n’était pas vraiment soutenu dans l’entre-jeu, son binôme Adem Zorgane n’a pas franchement brillé lors de Guinée équatoriale – Algérie (0-0) ce jeudi. Alignée d’emblée pour la 3e fois sur les 4 derniers matchs par Vladimir Petkovic, ladite doublette n’a pas montré la complémentarité escomptée et recommandée.
Le sélectionneur national essaie de multiplier les variantes et les associations dans un milieu de terrain confronté à beaucoup d’aléas depuis sa venue sur le banc des Fennecs en février dernier. En effet, entre les indisponibilités indéterminées (Bennacer et Bentaleb) et les forfaits à répétition comme ceux d’Aouar et Boudaoui, le driver de l’EN a clairement du mal à stabiliser ses plans.
Paire perdue
Pour le duel à Malabo, Petkovic était dans une idée semblable à celle contre le Libéria à Monrovia. Malheureusement, la production a fait défaut cette fois dans un duel sans réel enjeu. Cela a peut-être perturbé le rendement de Zorgane plus que celui de Zerrouki. Ce dernier était certainement le meilleur élément sur le terrain dans une rencontre de faible qualité. D’ailleurs, il aurait même pu être l’unique buteur en fin de match si ce n’était la parade réflex du portier Ovono.
Certes, on ne va pas crier au génie. Mais le sociétaire du Feynoord Rotterdam, à l’aise dans un schéma (3-4-3) qui lui convient, a fait sa part du boulot. Parallèlement, Zorgane était sensiblement en difficulté. Et quand il y a une défaillance d’un seul côté, bien qu’elle déteint sur le rendement global, on ne peut pas parler de cohésion et de complémentarité. Que ce soit dans les placements ou les coulissements, ce tandem n’est absolument pas la greffe idéale pour faire vivre le cœur du jeu. Dans les circonstances actuelles, un Himad Abdelli pourrait remédier à ce souci. Et on devrait le voir à l’œuvre dimanche contre les Libériens au stade Hocine Aït-Ahmed (Tizi-Ouzou).