Avec trois matchs amicaux programmés pour le mois de juin, le sélectionneur Djamel Belmadi devrait pouvoir tourner et donner certaines opportunités. Ce n’est pas pour autant qu’il a retenu de nouvelles têtes. Aucun nouveau Fennec à signaler pour les joueurs de champs. Ce mardi, en conférence de presse, le driver de l’EN a tenu à rappeler que même l’essai, il faut le mérite.
L’équipe nationale n’est plus un laboratoire d’expérimentation. C’est un effectif qu’on n’intègre que si on montre des qualités et de l’excellence. A l’approche de rendez-vous cruciaux, l’accès est quasiment verrouillé. En tout cas, c’est ce que les propos de Belmadi laissent croire.
Il ne fait pas de cadeaux
Chaque joueur qui aspire à porter la tunique des Verts devra attendre son heure et prouver qu’il mérite d’avoir une place parmi les Champions d’Afrique. « Je ne fais pas de test pour le test, pas de cadeau non plus. Il faut savoir saisir une opportunité, comme l’ont fait Benlamri ou Bounedjah. Je n’aime pas essayer juste pour le plaisir d’essayer alors que nous avons déjà trop de joueurs à un poste », a précisé le premier responsable de la barre technique des Fennecs.
En effet, depuis qu’il a été désigné sur le banc de l’Algérie en août 2018, Belmadi a fait des choix forts dont la majorité se sont avérés payants. Quand il avait décidé de compter sur les Belaïli, Benlamri et Bounedjah, beaucoup s’étaient exclamés. Mais le temps lui a donné raison puisqu’il a été sacré champion du continent il y a presque deux ans.
Il le lâche pas ses soldats
L’ancien driver d’Al-Duhail (Qatar) a toujours su quel profil collait à son schéma et perception du football. Il ne prévoit pas de faire un lifting pour son commando. Du moins, pas immédiatement. Belmadi est même dans une approche qui veut qu’il ne lâche pas ses soldats. Illustration avec Djamel Benlamri qui ne devait pas être retenu si l’on se base sur le critère de la performance et la forme que le sélectionneur a fixés comme recommandations.
Sachant qu’il n’a pas de réel suppléant à Benlamri, il n’a pas voulu s’en passer. Avec 11 minutes jouées depuis le dernier stage de l’EN, le défenseur central traverse une passe compliquée et le sélectionneur n’a pas voulu le laisser à quai. Il a même dit envisager « de le retaper physiquement, de lui permettre d’enchaîner en espérant qu’il retrouve un bon club en septembre.» Une attitude qui montre, si besoin, que l’esprit de solidarité règne au sein de la sélection avec un Belmadi qui cherche constamment à protéger ses poulains. Pour ceux qui attendent un signe de sa part, ils devront redoubler d’efforts et persévérer dans l’espoir d’être convoqués.
