« Il n’y a aucun changement, on suit la situation au Gabon », a indiqué Junior Binyam, le directeur des médias et porte-parole de la Confédération africaine de football (CAF), suite aux émeutes survenues au pays hôte de la CAN-2017. Plus de 50 morts sont à dénombrer pour le moment après des violents heurts faisant suite à la réélection du Président sortant Ali Bongo.
« Dans l’état actuel des choses, le calendrier communiqué par la CAF est maintenu, il n’y a pas de souci à se faire. Il y a un tirage au sort le 19 octobre prévu à Libreville, on n’y est pas encore », a ajouté le Camerounais Junior Binyam.
« On a les réunions annuelles de la CAF (basée au Caire) entre le 21 et le 27 septembre, toutes les commissions permanentes se réunissent, parmi lesquelles la commission d’organisation de la coupe d’Afrique des nations (…) La situation sera évaluée et discutée au moment des réunions annuelles », a-t-il encore expliqué. A la question de savoir si la CAF disposait d’un plan B en cas d’impossibilité d’organiser la CAN au Gabon en janvier prochain le responsable de la CAF a répondu: « Ce n’est pas le moment de faire ce débat-là ».
L’annonce de la réélection controversée du président sortant Ali Bongo mercredi en fin de journée par la commission électorale a déclenché une nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville ainsi que dans d’autres villes du pays. Pour rappel la CAN débutera le 14 janvier 2017.
Saïd B, LGDF