Face au Burkina Faso mardi, l’Équipe nationale a déjoué par moments. Elle a même dû courber l’échine en fin de partie pour préserver le nul (2-2) et valider la qualif’ aux barrages du Mondial 2022. Dans ces moments, un joueur en particulier semblait prêt à laisser son âme sur le terrain : Islam Slimani.
Il était là. Volontaire pour dégager un ultime corner ou presser l’adversaire dans sa zone et batailler pour un ballon qu’il conservait pour faire du bien aux Verts. L’omniprésent Slimani a -de nouveau- marquer les esprits. Et cela sans inscrire de buts.
En effet, l’impact de l’avant-centre des Fennecs va au-delà des statistiques brutes. Mardi, il n’a pas manqué de rappeler à quel point il peut être précieux quand il est sur la pelouse. Aligné d’emblée, au côté de Baghdad Bounedjah, par Djamel Belmadi, le sociétaire de l’Olympique Lyonnais a livré 90 minutes de haute intensité. Le tout à 33 ans.
Quel abattage !
L’abatage du natif d’Aïn Benian était d’autant impressionnant parce qu’il multipliait les courses à haute intensité et le pressing sur un terrain très lourd. On a même vu Ismaël Bennacer (23 ans) être perclus de crampes. Mais pas SuperSlim. Pourtant, il a cavalé. Par-dessus cet apport tactique, l’ancien sociétaire de Leicester City aurait pu être buteur à la 18e minute et même passeur si Riyad Mahrez avait bien ajusté sa frappe enroulée (32’).
Tout au long de ces éliminatoires, l’EN a pu compter sur la générosité et l’abnégation de Slimani qui a mis 7 des 25 réalisations de l’Algérie dans cette phase de poules. Ni Mané (Sénégal), ni Salah (Égypte) n’ont fait mieux. Aussi, le Dz a été décisif lors du match aller (1-1) à Marrakech contre les Burkinabés. Pour rappel, il avait délivré l’offrande pour Feghouli, auteur de l’ouverture du score. C’est clair, l’expérience du buteur historique (38 pions) d’El–Khadra a servi dans les moments compliqués comme ce fut le cas mardi. Les joueurs comme lui sont devenus une denrée rare et Belmadi est certainement content de le compter parmi ses rangs.