La cérémonie organisée, lundi, par la Présidence de la République en l’honneur de l’équipe nationale A’, au Palais des Peuples, a été émaillée par des tensions au sein du bureau de Charaf-Eddine Amara. La liste des représentants de la FAF qui devaient serrer la main au Président Tebboune et poser pour la photo officiel a créé des remous tel que le BF de ce mois de décembre, prévu l’après-midi-même, a été annulé. Carrément !
A l’origine de cette discorde, Yacine Benhamza, deuxième vice-président de la FAF. Ecarté de la délégation officielle de la fédé au profit de Mohamed Maouche, l’un des derniers « vestige » de la glorieuse équipe du FLN, et non moins premier vice-président de la FAF, Benhamza n’a réprimé sa déception et l’a bien fait comprendre en interne.
A tel point que Charaf-Eddine Amara, dans le but sans doute de laisser passer l’orage, a annulé la session statutaire mensuelle du bureau fédéral, prévu lundi après-midi.
Pourtant, Yacine Benhamza, l’un des chef de file de la rébellion du mois d’octobre contre Charaf-Eddine Amara, était l’un des rares membres du BF à avoir séjourné à Doha, auprès de l’EN, durant toute la coupe arabe FIFA Qatar-2021. Une méthode à laquelle recourt depuis quelques temps l’actuel boss de la FAF pour anhéler toute action hostile de son bureau.
Mais la cérémonie « présidentielle » de lundi a réveillé chez certains de vieux réflexes que Amara croyait avoir réprimés. Comme quoi, on chasse le naturel, il revient au galop.