Celle-là, elle fait mal. On ne va pas s’en cacher. Mais on a comme l’impression que ça pendait au nez. Stérilité offensive, fébrilité défensive et la sanction sportive: la défaite qui chamboule tout et met l’équipe nationale au bord du précipice. Certes, les Fennecs sont derniers du groupe “E”, mais leur destin reste toujours entre leurs pieds pour se qualifier.
35 matchs qu’il n’y ont pas goûté. Les Fennecs terminent, pour la première fois sur plus de trois années, une partie la tête baissée. Après avoir longtemps tutoyé les étoiles accrochant celle de la dernière messe continentale, les camarades de Riyad Mahrez basculent dans “le dur” comme le qualifie Djamel Belmadi, entraîneur de l’équipe nationale.
Dos au mur, les Verts sont, plus que jamais, contraints de retrouver leur football mature. Et la réaction doit être immédiate puisque face à la Côte d’Ivoire, dans 4 jours, ils joueront une véritable finale. On ne peut pas se dire que l’Algérie n’a pas le potentiel pour relever cette mission. On parle tout de même du champion sortant. Et ce n’est pas comme si l’équipe était sur une courbe descendante depuis sa consécration. Même si, on le concède, on a ressenti du flottement dernièrement.
Belmadi croit toujours en ses soldats
Ce n’est pas du “wishful thinking” (vœu pieux) mais plutôt la foi que les rois de l’Afrique ont ne serait-ce qu’un semblant d’orgueil d’un king. “Tant que je suis pas mort, il y a de l’espoir”, a lâché Belmadi. Le concerné est un coach qui a promis de ramener la Coupe d’Afrique et il a accompli ce qui ressemblait à un miracle. Penser qu’il n’est pas capable de relancer la machine serait faire preuve d’une mauvaise foi implacable. Et puis, entre nous, ce qu’on veut vraiment, c’est aller au Mondial !
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