La Fédération algérienne de football (FAF) a été destinataire d’une correspondance de la part de la Commission d’arbitrage de la FIFA vendredi. Cette dernière l’a informée, à demi-mot, qu’il n’existe pas de litige autour des situations arbitrales du match Algérie-Cameroun dirigée par le contesté Bakary Gassama. La réclamation de l’instance Dz n’a débouché sur rien. Et les informations qui circulent sur le fait que la FAF ait demandé des explications à la FIFA sont insensées. Explications.
En effet, il faut savoir que seules les « décisions prises par la Commission de Discipline et la Commission de Recours peuvent faire l’objet d’un appel devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) en application des dispositions des art. 57 et 58 des Statuts de la FIFA ». C’est ce que stipule l’article 48 du code de discipline de la FIFA.
La FIFA rend ses décisions sans motifs
Aussi, la structure majeure de la balle ronde n’est pas dans l’obligation de justifier ses verdicts. En effet, dans l’alinéa 51.3 dudit code, on peut lire qu’« en principe, les décisions des organes juridictionnels de la FIFA sont rendues sans motifs et seules ces décisions sont communiquées aux parties, lesquelles sont alors informées qu’elles ont dix jours à compter de la réception de la notification pour en demander les motifs par écrit ».
Par ailleurs, « si les motifs ne sont pas demandés dans le délai imparti, la décision devient définitive et contraignante et les parties sont alors considérées comme ayant renoncé à leur droit d’interjeter appel ». Là, on n’est pas tout à fait dans ce cas de figure sur le plan juridico-sportif. La réclamation et le recours sont deux choses différentes. La première porte généralement sur des aspects immatériels (technique dans notre cas). Quant au recours, il concerne une demande de révision d’une décision “X”. De quoi clore définitivement le chapitre.