Ilyes Chetti et l’ES Tunis ne se sont pas quittés en bons termes. En effet, le départ, sans indemnités de transfert de l’Algérien vers le SCO Angers (Ligue 1 Uber Eats/France), pose problème. Les Tunisiens réclament de l’argent et comptent recourir à la FIFA parce que le latéral gauche était lié jusqu’en juin 2023. Malgré cette obligation, le Dz a décidé de rompre le contrat d’une manière unilatérale. Cette démarche empêche la JS Kabylie, qui avait négocié un pourcentage (25%) à la revente, de tirer profit.
En juin 2019, les Canaris avaient cédé Chetti à l’Espérance. La direction, chapeautée par Cherif Mellal à l’époque, avait touché 5 milliards de centimes. C’était déjà une belle somme et une sacrée affaire faite par le board des Lions du Djurdjura.
Plus de 100.000 euros qui passent sous le nez
Par ailleurs, ce n’était pas tout puisqu’au moment de céder le latéral gauche, les Tunisois s’étaient engagés à verser 25% du prix de revente de l’enfant d’Annaba. Cependant, comme les Sang et Or n’ont rien eu pour la signature controversée du gaucher chez les Angevins, la JSK ne peut toucher aucun sou. Cette rentrée d’argent aurait pu aider le vice-champion d’Algérie sortant à amortir la crise financière dont il souffre.
Au moment de rejoindre l’EST, le néo-Scoïste avait reconnu qu’« je n’oublierai jamais que c’est grâce à la JSK que je me suis fait un nom et que j’ai décroché un contrat avec l’EST ». L’escale du côté de Tizi-Ouzou a finalement été oubliée par le vainqueur de la Coupe Arabe FIFA 2021 avec l’équipe nationale A’. Sa manière de quitter les Espérantistes ne fait pas les affaires de la JSK. Et c’est fort dommage. Surtout avec une valeur marchande évaluée à plus de 500.000 euros pour le joueur. Ainsi, le team algérien aurait pu avoir quelques 100.000 euros dans les caisses. Un montant non-négligeable et un manque à gagner pour le club algérien.