Comme révélé par nos soins il y a des mois de cela, Houssem Aouar jouera -bel et bien- pour la sélection d’Algérie. Son arrivée a été retardée à cause de sa situation en club. Toutefois, sa venue chez l’EN est imminente. Des informations annoncent qu’il sera là dès le rassemblement de mars prochain pour la double-confrontation face au Niger dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2025 (3e et 4e journées). Mais rien n’est moins sûr. En effet, tout ne dépend pas que du sociétaire de l’Olympique Lyonnais. Explications.
Il ne faut pas se le cacher. Aouar est loin du niveau impressionnant qui lui a valu une sélection en équipe de France il y a un peu plus de deux ans de cela. Sa venue chez les Verts a un fort potentiel de plus-value pour le milieu de terrain.
N’empêche, le fait qu’il ne joue plus trop avec les Gones, où il est désormais remplaçant (419 minutes depuis le début de la saison) dans les plans de Laurent Blanc, et la crise de résultats que traverse le club (actuel 9e de la Ligue 1 Uber Eats) n’est pas ce qui l’aidera à retrouver la plénitude de son football.
Contrat préjudiciable pour le temps de jeu ?
Par ailleurs, il y a sa situation contractuelle qui est susceptible de rendre sa deuxième partie de saison compliquée. En effet, Aouar n’a pas voulu prolonger son bail qui expire en juin prochain. Cela a poussé l’OL à vouloir le vendre lors du mercato hivernal sans parvenir à lui trouver preneur.
Ce manque d’offres est un peu normal car les clubs, notamment le Real Betis qui le voulait au mercato d’été 2022, préfèrent avoir un joueur gratuit plutôt que de verser des indemnités de transfert alors qu’il ne lui reste que 6 mois de contrat. Selon les rapports médiatiques, le Franco-Algérien, qui a tout finalisé pour changer sa nationalité sportive, est aussi sur les radars de l’AC Milan et de l’AS Rome.
Le risque d’être placardisé
De ce fait, s’il ne prolonge pas à l’OL, on peut craindre que la direction rhodanienne l’envoie au placard. Ce scénario voudra dire qu’il ne sera pas compétitif. Cela ne l’aidera certainement pas pour venir chez les Verts dans les meilleures circonstances avec une convocation justifiée et méritée. Aussi, il n’y a pas d’utilité à le ramener pour ne pas le faire jouer. On peut donc penser que Djamel Belmadi se retrouve face à un dilemme.
Actuellement, l’EN a plus besoin de certitudes et non pas de noms qui seront là juste pour créer la sensation. Il est vrai que l’arrivée d’Aouar sera un sacré coup médiatique. Cependant, les Fennecs sont dans l’urgence de retrouver la sérénité loin du boucan que pourraient provoquer la venue attendue des nouvelles têtes comme Rayan Aït Nouri et Fares Chaïbi. D’ici mars, beaucoup de choses peuvent changer. Le foot va vite. Dans les deux sens.