Mal-embarquée et dominée lors de la première mi-temps, l’équipe nationale a pu signer une superbe victoire à Maputo contre le Mozambique (0-2) à l’occasion de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Le réajustement tactique, réalisé à la pause par Djamel Belmadi, a permis à l’EN de retrouver de l’équilibre. Par la suite, les siens ont porté deux coups fatals aux Mambas.
La composition de départ était intéressante. Certes, elle était peu défensive et méfiante avec les titularisations de Nabil Bentaleb et Sofiane Feghouli qui devaient être alignés en double-pivot médian. La tendance était pour une articulation en 4-4-2 avec Farès Chaïbi en milieu gauche et Riyad Mahrez en parallèle à droite. Pour sa part, Amine Gouiri avait la possibilité d’être en soutien d’Islam Slimani.
Mais ce n’est pas ce à quoi on a eu droit. En effet, Djamel Belmadi s’est -une nouvelle fois- reposé sur son 4-3-3. Le coach des Verts privilégie cette mise en place neuf fois sur dix. Que ce soit dans l’animation offensive ou dans le repli défensif, il y avait clairement des défaillances. Et les Fennecs ont frôlé la correction à plusieurs reprises si ce n’était un Anthony Mandréa des grands jours.
Le 4-4-2 salvateur
Conscient que son plan était mis à mal par le Mozambique, le coach d’El-Khadra a changé sa stratégie en faisant un choix fort: sortir l’attaquant Amine Gouiri pour incorporer le milieu de terrain Hicham Boudaoui. Et c’était un instant important dans cette partie. Le natif de Béchar a donné plus de densité au secteur médian. Dans un premier temps, cela était primordial pour rééquilibrer les débats.
Sur le plan offensif, Belmadi a décidé de compter sur le binôme Amoura – Chaïbi placé un peu plus dans l’axe pour perturber l’axe défensif adverse. Sur deux transitions rapides, les Verts ont pu punir les Mozambicains. Le fait de faire entrer Zerrouki, auteur du break, aidera la sélection pour sécuriser un succès qui a eu du mal à se dessiner mais qui était finalement là. On dit souvent que la seconde mi-temps est celle des entraîneurs. Sur ce coup, Belmadi n’a pas raté la sienne. Et il a surtout su composer avec les aléas.
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