Alors que la Fédération algérienne de football (FAF) s’est assurée de mettre l’équipe nationale dans des conditions optimales, les Verts et Djamel Belmadi ont signé un échec cuisant qui acte la fin d’un cycle et d’une ère. Dans ce fiasco, on ne pourra pas imputer grand chose à l’instance footballistique qui n’a pas lésiné sur les moyens pour que les camarades de Riyad Mahrez abordent le tournoi en toute sérénité et se concentrent sur leur sujet.
Tout était dans le tweet de Walid Sadi, président de la FAF, qui annonçait la séparation définitive avec Djamel Belmadi, désormais ancien coach des Verts. En effet, le patron de la balle ronde Dz a écrit : “nous nous excusons auprès des supporters de l’équipe nationale et du peuple algérien, et nous regrettons la façon dont les joueurs se sont montrés lors de la Coupe d’Afrique des Nations et l’issue amère du premier tour”.
Stage en lieu demandé, avion spécial et hôtel privatisé
Après avoir mis l’équipe devant ses responsabilité, Sadi a rappelé que la structure fédérale a “travaillé dur et fourni des conditions idéales pour que nos Fennecs brillent et atteignent leur objectif”. Et, pour ce volet, il est difficile de nier que la FAF a tout fait comme Belmadi l’a souhaité avec un stage de préparation de 10 jours au Togo, un avion spécial mis à la disposition de la délégation (chance que beaucoup de sélections n’ont pas) mais aussi la privatisation d’un hôtel en le rénovant pour que l’EN n’ait pas à séjourner dans la cité de la CAN avec les autres équipes (Burkina Faso, Angola et Mauritanie) du groupe “D” à Bouaké.
Malgré tous ces éléments qui permettaient une concentration optimale, les Fennecs n’ont pu glaner que 2 points pour terminer derniers dans un quatuor duquel il devait s’en sortir. Au final, Youcef Atal & cie n’ont même pas pu faire partie des 4 repêchés comme meilleurs troisièmes des 6 groupes. A partir de là, la faute incombe aux acteurs principaux. Sans aucun doute.