L’équipe nationale n’a pas pu passer le premier tour de la CAN-2023 (13 janvier – 11 février) en Côte d’Ivoire. Dernière de la poule “D” avec 2 points, l’Algérie ne percevra que la prime de participation de base.
Le sportif a un impact direct sur l’aspect lucratif dans les grandes compétitions. Si la Confédération africaine de football (CAF) a augmenté sa dotation pour le vainqueur du tournoi qui percevra 7 millions de dollars, les fédérations des “figurants” parmi les 24 sélections en lice toucheront beaucoup moins.
Les frais dépassent largement les gains
Ainsi, la Fédération algérienne de football (FAF), qui a mis le paquet pour mettre les Verts dans les meilleures conditions qui soient (transport, préparation et hébergement), ne pourra pas rééquilibrer la balance financière en ne touchant que 500.000 dollars pour le parcours raté des Fennecs.
Et, pour ne rien arranger, les caisses de l’instance pourraient en pâtir des frais d’indemnisation pour la rupture du contrat de Djamel Belmadi. Pour l’anecdote, la prime équivaut aux deux mois de salaires proposés par Walid Sadi, président de la FAF, à l’entraîneur afin de résilier son bail.