L’interview, parue ce samedi sur La Gazetta dello Sport, de Yacine Adli a suscité de nombreuses réactions. Et le Franco-Algérien a tenu à clarifier certains points avec une maladresse manifeste. Le pensionnaire de l’AC Milan a tout simplement aggravé son cas. Il a notamment montré une sorte de dédain envers les Algériens qui n’ont pas franchement aimé son “snobing” public envers les Verts.
Le point le plus marquant de l’entrevue avec le journal italien était cette révélation sur l’existence d’un échange avec Djamel Belmadi, l’ancien sélectionneur de l’EN. Avec ses propos, Adli a laissé croire que le départ de Belmadi a peut-être changé la donne sur son éventuelle arrivée chez les Fennecs.
Il banalise sa discussion avec Belmadi
“J’ai dit que j’avais eu une discussion avec Mr. Belmadi avec qui j’ai échangé longuement sur plusieurs sujets mais très peu de football, j’ai dit qu’à mon sens son départ serait une perte pour la sélection. Mais je n’ai jamais dit que son départ changerait quelque chose à ma décision comme je n’ai jamais dit à quiconque que je souhaitais rejoindre la sélection auparavant”, a voulu préciser le Rossoneri.
Concernant son choix de jouer pour l’équipe de France, tout en précisant être un “supporter de l’Algérie” (!?), il a noté que “j’ai dit que mon objectif était de jouer au plus haut niveau, ce qui ne veux pas dire que la sélection algérienne n’est pas le très haut niveau mais simplement que le challenge est plus élevé pour moi de vouloir rejoindre l’équipe de France”.
Il connaît le risque encouru
Pour Adli, il s’agit plus d’“être honnête et transparent sur ma décision plutôt que jouer la carte de l’indécision”. En fausse modestie, il a ajouté “je ne suis qu’un joueur banal avec mes objectifs et que je réussisse à les atteindre ou non cela ne changera rien à ma personne”. En d’autres termes, il n’en a rien à carrer des mots de “bienvenue” des Dz si jamais son plan de carrière internationale change dans quelques années.
Il ajoutera même qu’il est “inutile de me dire que les portes de la sélection me sont ouvertes ou non. Avec mes déclarations elles se sont fermées quoiqu’il advienne. J’ai de la fierté et surtout qu’une parole, sûrement mon côté Algérien”. L’ancien pensionnaire des Girondins de Bordeaux signifie qu’il assumera ce choix. L’avenir nous le dira. Après tout, les revirements, on en a vus chez les binationaux. Mais jamais ils n’ont osé montrer autant de dédain envers l’Algérie.
Que la paix soit sur vous 🤲🏼 pic.twitter.com/nOZS8qFyD0
— Yacine Adli (@AdliYacine7) March 23, 2024