On le savait préalablement. Le potentiel retour de Youcef Atal en France n’allait pas rester sans réactions. Annoncé sur les tablettes de l’Olympique de Marseille, le défenseur arrive clairement en terrain hostile. D’ailleurs, il fait déjà face à une campagne de rejet, toujours sous l’impulsion du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui cache un racisme devenu décomplexé bien qu’indicible. C’est la vindicte populaire 2.0.
La précision est de taille. Et il faut la souligner. Youcef Atal a été inculpé pour ses actes d’octobre dernier. Et, à partir du moment où la justice tranche et “puni” le coupable, les comptes devraient être bons. Mais, aujourd’hui, les temps ont changé. Et les procès se font aussi sur les réseaux sociaux devenus de grands tribunaux où chacun joue le juge et veut se faire justice par excès de zèle ou abus… d’influence. L’ostracisme par excellence.
Certes, l’amnistie et l’amnésie riment bien. Toutefois, la première ne rime plus à rien dans un pays où la rancune et l’aigreur tiennent leur rang. Le silence est -quant à lui- complaisant quand le ton est haussé parce que certains se sentent constamment offensés.
Ce qui se passe avec Atal montre -si besoin- que la désintégration sociale vient s’opposer à un supposé intégrisme qu’on voit désormais à tout bout de champ. Gabriel et Youcef ne sont pas dans le même camp. Le premier a la bénédiction car descendant de Sion quand le deuxième se retrouve frappé par le sceau de la malédiction car sa compassion n’était pas à bon escient.
Le fait est que le Fennec ne retrouvera jamais de quiétude dans l’actuelle France. Une France qui vante une diversité façonnée et qui vote Rassemblement National pour plonger le pays dans les méandres du racisme décomplexé. D’une hostilité qui ne semble pas s’épuiser. Peut-être, Atal a gaffé. Mais il n’a tué aucun innocent. Ce n’est certainement pas Youcef qui a commis des crimes. Ce n’est pas lui qui a sur les mains le sang de milliers d’enfants. Atal a juste parlé. On peut penser qu’il a été maladroit. Toutefois, cela ne justifie en rien l’acharnement des relais sionistes et ceux de l’extrême droite. Et si on remettait la balle au centre ? Merci messieurs, dames.
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