Il était l’absent de marque pour la date FIFA de septembre. Farès Chaïbi n’a pas été retenu dans la liste initiale (on dit bien “liste initiale” et on donnera des détails après le rassemblement) de Vladimir Petkovic pour les deux matchs contre la Guinée équatoriale et le Libéria. Avec un milieu de terrain dégarni par les forfaits de Houssem Aouar et Ismaël Bennacer, la présence de Chaïbi et sa polyvalence aurait certainement donné plus de solutions au sélectionneur.
« Chaïbi est un bon joueur. Je le suis beaucoup. J’ai préféré prendre des joueurs qui ont des postes bien fixes comme Hadj Moussa ou Sayoud. Chaïbi, je le suis et chaque week-end on l’évalue », c’était les arguments farfelus de Petkovic pour justifier la non-convocation de Chaïbi.
Il aurait permis plus de flexibilité
Étonnamment, on déduit que la polyvalence du pensionnaire de l’Eintracht Frankfurt n’intéresse pas le Bosnien pour autant. Pourtant, cette implacable qualité aurait été d’une grande utilité. Notamment quand on voit les données qui entourent le match Libéria – Algérie qui se tiendra ce mardi (17h00) à Monrovia.
En effet, pour cette sortie, il ne reste que 4 milieux de terrains (Zerrouki – Zorgane – Kendouci – Sayoud) à la disposition de Petkovic. Et aucun d’eux ne présente de la polyvalence. Une qualité nécessaire dans le football moderne pour s’adapter à diverses situations (changement de dispositif en plein match ou remplacement en cas de blessure). C’est pour dire que le driver de l’EN s’est privé tout seul de la flexibilité qu’aurait pu apporter Chaïbi. Après, c’est au sélectionneur d’assumer. Pour clore, on relève qu’on donnera plus de détails sur ce dossier à la fin de ce regroupement.