Nous contacter

A La Une

Football local : le phénomène des limogeages précoces frappe encore !

Publié

le

460175775 8744162642315757 465726785976910825 n

Le phénomène des limogeages et démissions précoces d’entraîneurs a encore frappé en ce début de saison. Devenu une caractéristique bien distinguante du football local, ce phénomène a dépassé, de loin, les stades de la tendance et de la mode passagère. Le bilan de ce début de saison s’avère conséquent.

En effet, après seulement trois journées de la nouvelle saison, huit entraîneurs, répartis entre les première et deuxième divisions, ont déjà quitté leurs fonctions. Une situation qui découle souvent de la pression qu’exercent les supporters et l’environnement des clubs sur les dirigeants après le moindre faux pas, les mauvais départs et les résultats décevants.

Malgré le consensus parmi les techniciens qu’il est préférable de juger un club après au moins cinq journées, certains clubs préfèrent sacrifier leurs entraîneurs dès les premiers signes de difficulté. Le cas du Mouloudia d’Oran, où l’entraîneur Youcef Bouzidi a été limogé après quelques contre-performances, illustre bien cette dynamique. D’autres clubs, comme la Jeunesse de la Saoura et plusieurs équipes de deuxième division, ont suivi la même logique en écartant rapidement leurs entraîneurs.

Les vents des limogeages précoces frappent fort !

 

Ce phénomène est renforcé par l’attente de résultats immédiats dans un contexte de recrutement important et de moyens financiers considérables, mais aussi par une gestion souvent improvisée, tant dans les décisions de recrutement que dans celles concernant les limogeages. Ces dernières sont vues comme le moyen le plus rapide de changer la dynamique des résultats et d’apaiser un public demandant. Néanmoins, les risques encourus ne sont pas aussi à écarter !

Et l’on se questionne sur l’existence des termes tels que la stabilité, la continuité, la planification sportive et la patience dans le dictionnaire du football national, à l’heure où ce dernier aspire à se moderniser et à « se professionnaliser » davantage. Ce phénomène s’est imposé comme un trait caractéristique du football algérien, où l’entraîneur est fréquemment le premier à payer le prix des échecs, alors même que l’exercice footballistique ne vient tout juste de commencer.

LIRE AUSSI : Coupe de la CAF : L’USMA et le CSC connaissent leurs adversaires

Tendance