Pour son premier grand tournoi à la tête des Verts, Vladimir Petkovic abordera la CAN sans pression officielle. La Fédération algérienne de football (FAF) n’a en effet fixé aucun objectif précis à son sélectionneur. Dans son contrat, une seule mention : « faire tout son possible pour aller le plus loin possible dans la compétition », assurent des sources sûres.
Autrement dit, aucune obligation de résultat n’a été inscrite noir sur blanc. Après deux éliminations consécutives au premier tour, les dirigeants de Dely Ibrahim semblent avoir choisi la prudence. Pour eux, franchir le cap des groupes constituerait déjà une forme de redressement, voire un point de relance pour une sélection en quête de repères.
Cette approche tranche avec celle adoptée pour les éliminatoires de la CAN et du Mondial, où la FAF avait exigé une qualification obligatoire aux phases finales. Mais sur la scène continentale, Petkovic bénéficie d’une marge de manœuvre plus souple, signe d’un climat d’observation mutuelle entre la fédération et le technicien bosnien.
En revanche, le contrat reste généreusement incitatif. En cas de sacre continental, Petkovic empocherait une prime de 200 000 euros, à laquelle s’ajouteraient les 50 000 euros déjà perçus pour la qualification à la CAN et les 500 000 euros promis pour une participation au Mondial.
Clairement, la pression est plus du côté des joueurs, notamment les tauliers, qui auront, au Maroc, une revanche à prendre après deux désillusions. Si, pour Petkovic, cette compétition ressemblera plus à un point d’ancrage en prévision du Mondial, pour les Mahrez, Mandi et Bensebaïni, la barre est placée très haut.
LIRE EGALEMENT : Algérie : Un sélectionneur évoque ses négociations avec la FAF !



