Le journaliste algérien, Farid Maataoui, a tiré à boulet rouge sur les voix qui se sont élevées pour prendre « la défense » d’Ayoub Abdellaoui, dénonçant une « peur chimérique déconnectée de la réalité ». L’affaire de la semaine, qu’on ne présente plus désormais, ne cesse d’alimenter le débat sportif.
En effet, pris dans la tourmente, le défenseur du MCA, Ayoub Abdellaoui, a eu droit à quelques « circonstances atténuantes ». Et c’est en réponse aux voix qui « justifient l’injustifiable » que le journaliste Farid Maataoui s’est exprimé. « Celui qui a inventé la caméra doit être jugé. L’arbitre, qui n’a pas rendu justice à la chère mère, doit aussi être sanctionné. Quand j’entends certaines explications, j’ai l’impression que leurs auteurs ont peur de dire la vérité. Ils croient en une forme de force qui peut leur nuire. Cette forme n’est que chimère », s’est-il insurgé, d’une manière ironique, sur le plateau de la chaîne El-Watania, contre cette indulgence incompréhensible.
Pour Maataoui, il ne peut y avoir d’ambiguïté ni des considérations extérieures à l’acte : « Je condamne l’acte, uniquement l’acte. Ne me parlez pas de la personnalité du joueur, ni de ses performances, ni du club dans lequel il évolue. C’est une attente à l’image de notre championnat. On ne peut pas se permettre de banaliser de tels comportements, camoufler et rejeter la faute sur celui qui a filmé la scène », a-t-il ajouté. Difficile de ne pas y voir une réponse à Ali Bencheikh, qui, étrangement, à l’heure du numérique, a demandé à ce que l’auteur de la vidéo soit jugé puisqu’il n’a pas le droit de filmer, et que de tels actes se sont déjà produites, et personne n’a levé son épais pour les condamner.
Cet après-midi, la commission de discipline de la LFP a rendu son verdict sur l’affaire Abdellaoui : six matchs de suspension fermes assortis de 50.000 DA d’amende.
👉ICI POUR VISIONNER L’AUTRE VIDÉO👈
LIRE AUSSI : Corps arbitral du football algérien : la “grave” révélation sur certains choix