Aligné d’entrée face au Botswana en l’absence d’Anthony Mandrea, Alexis Guendouz a pleinement saisi l’opportunité qui lui a été offerte. Le gardien de Persepolis a rendu une copie très propre lors de cette rencontre des éliminatoires du Mondial 2026, confirmant sa progression et son potentiel.
Si le match n’a pas été des plus animés pour lui, Guendouz a su répondre présent lorsque l’Algérie en avait besoin. Dès la première période, il s’est illustré par plusieurs arrêts décisifs, notamment sur des frappes lointaines et des situations dangereuses dans la surface. Son placement et sa lecture du jeu lui ont permis d’anticiper les tentatives adverses, rassurant ainsi sa défense.
Malgré cette solidité, il n’a malheureusement pas pu éviter le but botswanais inscrit à la 73e minute. Pourtant, il avait réalisé un bel arrêt initial, mais le rebond du ballon l’a piégé et la défense algérienne n’a pas été assez réactive pour dégager le danger. Un but inévitable, qui ne ternit en rien sa prestation.
Dans l’ensemble, le gardien de 29 ans a dégagé beaucoup de sérénité et de confiance. Son jeu au pied a également été propre, contribuant à la relance algérienne sans prendre de risques. Sa performance est une belle preuve de sa montée en puissance, lui qui continue à s’affirmer comme une option crédible dans les buts des Fennecs pour l’après-M’Bolhi.
Désormais, Guendouz devra confirmer cette belle prestation dans un tout autre contexte. Le 25 mars prochain, face au Mozambique, il évoluera cette fois devant le public algérien, au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou. Un test important où il devra, une nouvelle fois, prouver qu’il peut être un sérieux concurrent pour la place de titulaire.