Décidemment, le Maroc, hôte de la 14e édition de la CAN dames de football, veut faire diversion en jouant les victimes et alimentant les polémiques montées de toutes pièces (comme cela se passe avec l’Algérie) plutôt que de se concentrer sur l’organisation et de s’assurer que ses invités soient mis dans les meilleures conditions pour le tournoi. D’ailleurs, du côté de la RD Congo, qui a connu (il faut peut-être le rappeler) une bagarre générale avec les Marocains à la CAN 2023 messieurs, l’hébergement n’était pas top. Une manière de faire payer les Congolais ?
Dès leur arrivée au Maroc, les Congolais ont émis des réserves sur leur lieu d’hébergement. « Une compétition de ce niveau mérite que les joueuses soient prises en considération dans l’organisation. Hier soir (jeudi 02 juillet), nous sommes arrivés dans un hôtel où il y avait des fumeurs… Nous avons écrit un courrier à la CAF pour faire part de notre mécontentement. On ne peut pas recevoir des jeunes filles dans ces conditions », s’était plaint le sélectionneur Hervé Happy.
🇳🇬🇲🇦⚽ La joueuse nigériane Rasheedat Ajibade a critiqué sur Instagram les conditions d’hébergement à la CAN féminine au Maroc :
« Deux joueuses pro dans une chambre de la taille d’une cuisine. »
Elle a aussi tagué le compte de la CAF en ajoutant : « Vous pouvez faire mieux. » pic.twitter.com/dP4zb8Wtgr
— K. (@Babiiiii_1) July 12, 2025
Le sol devient un terrain des règlements de comptes pour le Maroc
Le coach notait aussi que sa délégation avait : « demandé si c’était possible de changer d’hôtel. On est très exigeant avec les filles sur le terrain et en dehors, mais il faut aussi qu’on leur propose, pas le grand luxe, mais de meilleures choses, du minimum. On ne peut pas mettre des filles dans un hôtel, dans le même étage, avec des garçons qui fument. Ce n’est pas possible. Que ce soit moi, le coach, ou le staff, on est très mécontent de ce qu’on a trouvé hier soir ».
Ce paramètre a fini par peser puisque ses joueuses, versées dans le même groupe que les Lionnes de l’Atlas, ont perdu leur deux premiers matchs. En conséquence, ils sont déjà hors du coup dans la compétition. Ce même avant la troisième journée, qui se tient aujourd’hui, après deux revers contre le Sénégal (4-0) et le Maroc (2-4).
Pour rappel, les rapports entre la Fédération congolaise de football (FECOFA) et la Fédération royale marocaine de football (FRMF) étaient sous fortes tensions à cause de la bagarre lors du match entre les Léopards et les Lions de l’Atlas à la CAN 2023. Dans les couloirs de la CAF, il se murmurait que le Congolais Veron Mosengo-Omba, secrétaire générale de la structure, était dans le collimateur de Fouzi Lekjaâ qui voulait sa tête car il le considérait comme une menace pour ses ambitions au sein de l’instance confédérale.
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