La conférence de presse d’avant-match de l’équipe nationale féminine d’Algérie, tenue ce samedi au stade Larbi Zaouli, a été marquée par un moment inattendu. Alors que le sélectionneur Farid Benstiti était interrogé sur les préparatifs de la rencontre décisive face au Nigeria, un journaliste a osé aborder le sujet brûlant qui enflamme les réseaux sociaux depuis plusieurs jours : la polémique autour de la dissimulation de certains logos et marques lors de la compétition.
Des images largement partagées en ligne ont accusé la délégation algérienne d’avoir volontairement masqué le logo de la Royal Air Maroc et d’autres éléments visuels sur les bancs de touche et lors des conférences de presse. Des accusations qui ont alimenté, une fois encore, les tensions latentes entre le Maroc et l’Algérie dans le cadre sportif. Pourtant, plusieurs vérifications ont démontré que certains éléments (comme le ruban adhésif sur les sièges) avaient également été observés sur les bancs adverses, et que ces décisions relevaient probablement d’une directive de la CAF pour des raisons de marketing.
Interpellé à ce sujet, Farid Benstiti a choisi une réponse apaisée et centrée sur le sportif :
« Au niveau de l’organisation, on n’a pas de soucis. J’ai été à l’entraînement, on va à l’hôtel et voilà, c’est tout ce qu’on fait. Nous, on est sur le sportif, on va sur le terrain. Le bus vient nous chercher à l’heure, on mange à l’heure. Les compétitions internationales, qu’elles soient en Afrique du Sud, en Algérie, au Maroc ou ailleurs, doivent respecter les critères et protocoles que la FIFA et la CAF imposent. Nous, on est simplement dans cette stricte démarche de gens qui font leur métier comme entraîneurs et joueuses pour être dans les meilleures conditions possibles. Le reste, vous savez, moi j’ai entière confiance en mon président et en ma fédération pour gérer les problèmes externes. Ils ne m’ont jamais pollué avec quoi que ce soit. J’ai aussi confiance à 100% à la FAF et à la CAF pour nous permettre de préparer nos matchs dans les meilleures conditions. »
Avec cette réponse, Benstiti a évité toute possible escalade verbale, recentrant le débat sur l’essentiel : la qualification pour les quarts de finale.